Définitions des mots de la mode : la lettre H

Définitions des mots de la mode : la lettre H

Définitions des mots de la mode : la lettre H

Habillé, haori, hipster, houppelande, l’univers de la mode est vaste et fourmille de mots bizarres, de termes spécifiques.Mais rassurez-vous, Mademoiselle Grenade vous propose un lexique fashion qui vous aidera à comprendre le langage de la mode qui, pour certaines personnes peut parfois sembler un peu trop complexe. Grâce à ce glossaire et aux définitions qu’il contient,  la mode n’aura bientôt plus de secrets pour vous.

Cliquez sur une lettre pour obtenir la liste de tous les termes fashion qui commencent par cette lettre.

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La lettre H

HABILLÉ : Qualifie un vêtement dont la coupe, le style, la matière et/ ou les ornements le destine(nt) à être porté pour une cérémonie ou une soirée.

HABIT : Terme hors d’usage, qui a désigné un ensemble masculin « complet », différemment composé selon les époques : pourpoint et haut-de-chausses au XVIIème siècle ; justaucorps, veste et culotte de la fin du XVIIème siècle au milieu du siècle suivant. Pour bénéficier de cette appellation, cet ensemble devait être coordonné. L’ habit pouvait également être féminin auquel cas, il était qualifié de « grand ». Un grand habit se composait d’un corps, d’une jupe et d’un traîne. Il était l’apanage de la noblesse et destiné aux cérémonies officielles qui se tenait à la Cour. Le mot « habit » désigne également un vêtement historique se caractérisant par sa ligne ajustée et ses deux pans avant rejetés vers l’arrière. L’habit se portait généralement sur une veste (ancêtre du gilet) et avec une culotte. Si le terme « habit » est utilisé dès le XVIIème siècle, pour désigner un ensemble, il n’acquiert son acceptation de veste qu’au début du XVIIIème siècle afin de renommer un vêtement jusqu’alors appelé « justaucorps ». Vesr le milieu du XVIIIème siècle, sa coupe évolue : l’habit perd les plis, typiques di justaucorps, qui ajoutaient de l’ampleur au bassin et ses manches deviennent plus étroites donnant ainsi naissance au gilet. L’habit sera ensuite remplacé par la redingote et, par la suite, cette appellation sera réservée à des tenues de cérémonie. Le mot « habit » désigne donc aujourd’hui les vestes de cérémonie dont la longueur varie aux alentours des genoux. Selon les modèles, un habit peut conserver ou non ses basques sur le devant donc être plus ou moins échancré et sa ligne peut être plus ou moins ajustée et cintrée.

HAORI : Veste à l’origine japonaise, portée sur le kimono, qui, vague et à manches longues, descend jusqu’aux genoux. Sa forme a été adaptée aux différentes tendances de la mode tout au long du XXème siècle.

HAUT : Vêtement qui couvre totalement ou partiellement le haut du corps (autrement dit : le buste, le torse ou le tronc) et qui est généralement porté à même la peau ou sur un sous-vêtement. Le terme « haut » désigne également l’emplacement d’une partie de vêtement par rapport au corps

HAUTE COUTURE : Conception et confection de luxueux articles de mode. À partir du vêtement croqué par le couturier, une toile portant son nom est réalisé dans du lin fin ou une mousseline. Le vêtement correspondant à cette toile est ensuite ajusté au mesure des clients. Un syndicat de créateurs des vêtements, la Chambre syndicale de la confection et de la couture pour dames et fillettes, fût fondé à Paris en 1868 afin d’empêcher les copies. En 1910, la chambre syndicale de la couture parisienne - regroupant uniquement les couturiers par opposition au syndicat précédent - présenta ensemble les collections de tous les couturiers afin de promouvoir la mode française à l’étranger. Cette chambre créa une école de mode en 1928. En 1945, elle monta le « Théâtre de la mode », une exposition de vêtements itinérante destinée à faire de nouveau de Paris la capitale mondiale de la mode. 53 maisons participèrent à cette exposition. La chambre, qui fait aujourd’hui partie de la fédération française de la couture, du prêt-à-porter, des couturiers et des créateurs de mode, est aussi connue sous le nom de « Chambre syndicale de la couture » et « Chambre syndicale de la haute couture ». L’appellation Haute couture est juridiquement protégée et seuls peuvent s’en prévaloir les entreprises figurant sur une liste établie chaque année par une commission composée, notamment,  par le président de la Fédération Française de la Couture et siégeant au ministère de l’Industrie. Afin de s’adapter au contexte économique et culturel de cette activité, la commission étudie toute admission d’une nouvelle maison de couture selon des critères évolutifs : conception par un créateur permanent d’une collection devant comprendre un nombre minimum de modèles chaque saison ; fabrication aux mesures de chaque cliente, dans un atelier situé au sein de l’entreprise ; cooptation par d’autres couturiers. Pour être reconnu comme un grand couturier par la Chambre syndicale de la Haute couture, il faut employer au moins vingt personnes dans ses ateliers et montrer au moins cinquante modèles originaux à la presse parisienne lors de la présentation des collections printemps-été (en janvier) et automne-hiver (en juillet). Les modèles présentés sont soit fabriqués pour des clients de la maison de couture, soit vendus sous forme de patrons ou de toiles à des acheteurs autorisés. La haute couture a recours à tout un éventail de spécialistes : fabricants de boutons, de gants, de bijoux fantaisie, de chapeaux et d’ornements de très grande qualité. Elle suppose l’emploi d’une importante main-d’œuvre et est très coûteuse. En 1946, on comptait presque 10 fois plus de maisons de couture qu’aujourd’hui.

HIPPIE : Mouvement jeune protestataire non violent des années 1960 ayant fait suite au mouvement beatnik. Les hippies avaient souvent les cheveux longs, marchaient pieds nus et portaient des vêtements et des accessoires très colorés.

HIPSTER : A l’origine, le terme anglo-américain « Hipster » désignait les amateurs de jazz et plus particulièrement de bebop.  Les premiers hipsters étaient de jeunes blancs qui adoptaient la musique et le style vestimentaire des musiciens afro-américains. Aujourd’hui, le terme hipster désigne une personne jeune, branchée et hyper trendy qui fuit la culture dominante.

HOUPPELANDE : Vêtement d’extérieur ample qui tombe des épaules jusqu’aux hanches, aux genoux ou aux chevilles. Sa coupe se caractérise par la ligne évasée de son corps et de ses manches en qui forment de grands triangles. Une houppelande peut être ceinturée et peut être avec ou sans col, mais comporte souvent soit un col montant rigide soit un col plat. Ce vêtement a vu le jour au Moyen Âge, époque à laquelle les femmes la portaient comme une robe de dessus, quand il ne s’imposait pas comme un vêtement d’extérieur avec les crinolines. Les hommes portaient la houppelande comme un manteau. Ses manches très étroites au niveau de l’emmanchure, s’évasaient démesurément jusqu’aux poignets. La coupe de ce vêtement a progressivement évolué, les manches se simplifiant jusqu’à prendre la forme de triangle décrite ci-dessus. La houppelande peut être également sans manches. Les houppelandes furent à la mode à la fin du XIXème siècle et au XXème siècle, notamment dans les années 1960.

HUSKY® : Créée dans les années 1960, cette veste d’extérieur non cintrée, dont la principale caractéristique est sa matière imperméable et matelassée, rencontra un vif succès dans les années 1980 auprès des personnes appréciant un certain chic anglais conventionnel.

 

 

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