45 films de mode emblématiques (2ème partie)

45 films de mode emblématiques (2ème partie)

45 films de mode emblématiques (2ème partie)

Certains films ont le pouvoir de faire de leurs actrices non seulement des stars, mais aussi des icônes. Audrey Hepburn, Grace Kelly, mais aussi Catherine Deneuve, de nombreuses stars du grand écran doivent beaucoup aux tenues qu’elles portaient dans certains films. Quelles sont les origines des plus grandes tenues vues au cinéma ? Apprenez-en plus avec la deuxième partie de notre sélection de films dans lesquels des tenues devenues cultes apparaissent, avec des anecdotes méconnues. 

    

Et dieu… créa la femme

Avec ce film français réalisé par Roger Vadim, Brigitte Bardot tient un rôle riche en beauté et en sensualité, qui fera d’elle une star internationale. La scène de la danse tam-tam mambo est devenue culte, avec une Brigitte Bardot sublimée dans une tenue signée Pierre Balmain. Les robes de la jeune femme sont alors imitées par de nombreuses spectatrices ! Les scènes érotiques, mais aussi les scènes de nu, amènent à une censure d’une grande partie du film en France, et une prise de position de la part de nombreux religieux, qui condamnent le film.  

 

Casino

Dans ce drame de Martin Scorcese, c’est Sharon Stone qui tient le premier rôle, et sera d’ailleurs nommée aux Oscars. Mais ce n’est pas la seule à crever l’écran ! La robe en sequin portée par Ginger McKenna (la prostituée qu’elle interprète) est restée dans les mémoires. Le budget costume du film était d’un million de dollars. Au cours du tournage, Sharon Stone a arboré pas moins d’une quarantaine de tenues. La robe blanche et or si célèbre du film pesait, selon les dires de l’époque, près de 20 kg !  

 

Clueless

En voyant Clueless, qui n’avait pas envie de s’habiller comme Cher, jeune fille aux jupes courtes, chaussettes jusqu’aux genoux et petites vestes cintrées. Le look « Preppy » des années 90 à son apogée. Une série télévisée suivra, avec des tenues là aussi colorées et décalées, associées dans nos esprits aux campus américains. Le film met en avant des tenues à carreaux de manière omniprésente. Mona May, en charge des costumes, aurait ainsi eu recours à près de 53 versions de tissus à carreaux. Cher, personnage principal, possédait 60 tenues, tandis que Dionne, sa meilleure amie, a passé 50 tenues différentes.  

 

Cléopâtre

Le rôle de Cléopâtre interprété par Elizabeth Taylor est devenu culte pour le monde de la mode. Non seulement ce rôle a inspiré des tenues, mais aussi des accessoires et même des tendances en matière de maquillage. La collection automne / hiver 2007 d’Alexander McQueen était à ce titre particulièrement inspirée de ce film. Un tournage gigantesque, des décors pharaoniques, des moyens humains inédits pour un film d’une durée de 4 heures… avec un studio au bord de la faillite. La robe vert émeraude portée par Elizabeth Taylor n’a pas aidé : plus de 190 000 dollars, notamment à cause d’éléments en or 24 carats, le plus haut niveau de pureté.  

 

Gatsby le Magnifique

Ce film des années 70 capture parfaitement le style garçonne de l'ère du Jazz (années 20). Daisy (jouée par Mia Farrow) est habillée presque exclusivement en blanc. Le film a remporté l'Oscar des meilleurs costumes. Mia Farrow était enceinte pendant le tournage ! Heureusement que le style vestimentaire était compatible et a permis de cacher cette grossesse via des robes fluides, notamment, du plus bel effet. A noter qu’une adaptation est sortie au cinéma en 2013, Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby), avec Leonardo DiCaprio.

 

Désir

Un des films les plus emblématiques de Marlene Dietrich. Avec une robe de chambre doublée de fourrure créée par le designer Travis Banton, qui a fait ses premiers costumes, la légende est née. Travis Banton est souvent cité comme le créateur du « style Dietrich », un mélange grisant de glamour exotique, de pièces androgynes, et de coupes qui valorisent les jambes, longues et fines.  

 

Grey Gardens

Grey Gardens est un documentaire centrée sur la famille excentrique des Beale. Un documentaire qui est resté dans les mémoires tant pour la relation entre mère et fille si étrange que l’on y voit que pour son aspect mode. « Little » Edith Bouvier Beale y confie être habillée "pour le combat" dans un vieux manteau de fourrure et avec un foulard enroulé autour de sa tête. Lors de la première projection du film, Edith Bouvier Beale portait une robe rouge… à l’envers ! La fermeture éclair était ainsi devant, pour une tenue totalement loufoque et décalée, à l’image du documentaire.  

 

Fatal Games

Winona Ryder, Christian Slater et Shannen Doherty se partagent l’affiche d’un film qui met en avant une bande de fille, dont trois se nomment Heather (d’où le titre américain Heathers). Le film présente le style cool pour faire partie d’une clique dans les années 80 : collants multicolores côtoient des blazers ou encore des jupes à carreaux. Un accessoire très simple, le chouchou pour attacher les cheveux, est utilisé à un moment clé du film. Shannen Doherty dépossède sa rivale de son chouchou et le porte, comme pur montrer sa toute puissance. La mode se joue parfois à un détail…  

 

Le banni

La poitrine de Jane Russell dans Le banni est souvent citée comme « la star » du film. Pourquoi ? Car pour être sublimée et aussi mise en avant, Howard Hughes, le réalisateur, a créé une percée dans le monde du soutien-gorge. Pour s’assurer que la poitrine de Jane Russell reste en place, il a demandé l’aide de spécialistes pour créer un soutien-gorge à armature transparente, ne laissant pas de lignes de soutien visibles en dessous des chemises cintrées. Finalement, la plupart des scènes furent réalisées sans aucun soutien-gorge… Le département censure de la Motion Picture Association of America (MPAA), association interprofessionnelle des plus grands studios de l’époque, a censuré le film, jugeant cette poitrine trop visible. Pourtant, Howard Hugues avait de lui-même retiré pas moins de 40 scènes qu’il jugeait provocantes…  

 

A bout de souffle

Une coupe de cheveux à la garçonne, des vêtements teintés de motifs, parfois près du corps, avec des coupes empruntées au dressing masculin… Le style de Jean Seberg, qui interprète Patricia Franchini, est devenu iconique et souvent imité. Les usages dominants de la représentation de la féminité au cinéma sont cassés. Ce film emblématique de la Nouvelle Vague mené par Jean-Luc Godard donnait une grande liberté aux acteurs. Ainsi, il n’y avait pas de costumes. Godard demandait aux acteurs de porter leurs propres vêtements, pour plus de fraicheur et d’authenticité.

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