Succédant au talentueux créateur de mode Riccardo Tisci, Clare Waight Keller est depuis mars 2017, la première femme directrice artistique de Givenchy. Avant cette nomination, elle occupait le même poste chez Chloé où elle a été félicitée pour son esthétique féminine, inspirée des années 1970. Grâce à son talent, Chloé a connu un véritable succès commercial.
Née à Birmingham, Clare a été initiée à la mode par sa mère, qui cousait tout le temps. Elle a grandi dans la laine, entourée d'aiguilles et de machines à coudre.
Clare Waight Keller a étudié au Ravensbourne College of Art où elle a obtenu un Bachelor of Art. Puis, elle a décroché une maîtrise en maille (Masters in Fashion Knitwear) au Royal College of Art. Elle débute en tant que styliste pour la ligne de prêt-à-porter femme chez Calvin Klein après avoir été repérée à l’université pour la collection réalisée pour son diplôme. Durant quatre années, elle œuvre pour cette maison de couture de luxe américaine avant de partir afin de devenir styliste pour la ligne homme Purple de Ralph Lauren.
En 2000, à la demande de Tom Ford, elle rejoint la maison Gucci comme responsable du prêt-à-porter femme et des accessoires. Elle travaille ainsi aux côtés de Christopher Bailey et de Francisco Costa.
« C’était un vraie joie de travailler avec toutes ces personnes », déclare Waight Keller. « Tout le monde était si différent. J'ai trouvé fascinant de découvrir l’univers de chacun de ces visionnaires - j'ai appris beaucoup de choses auprès d’eux. »
L’année suivante, elle devient directrice artistique de Pringle of Scotland et redéfinit le style et l’héritage de la maille de la Maison, la faisant défiler pour la première fois en 2006. Elle recevra d’ailleurs le prix de « créateur de l’année » en 2007 dans la catégorie cachemire des Scottish Fashion Awards.En 2011, elle s’installe à Paris et devient directrice artistique de la maison de mode française Chloé, succédant à Hannah MacGibbon. Ses créations romantiques parviennent à rester fidèles aux codes de la maison parisienne tout en apportant un souffle nouveau.
En mars 2017, Clare Waight Keller est nommée directrice artistique de la haute couture et du prêt-à-porter femme et homme chez Givenchy. Cette annonce intervient un mois après que Chloé ait confirmé que Clare Waight Keller quitterait la marque après sa dernière collection pour la saison automne-hiver 2017.
En 2018, elle dessine la robe de Meghan Markle pour son mariage avec le prince Henry de Sussex. Cette robe Haute Couture, minimaliste, est confectionnée en cadi de soie mat. Elle présente une encolure bateau destinée à souligner la délicatesse des épaules de la mariée, et des manches trois-quarts qui apportent une note de modernité raffinée. Le voile et la traîne (de cinq mètres) en tulle de soie de la mariée représentent la flore distinctive de chaque pays du Commonwealth : des fleurs composées de dentelle et d’organza, brodées à la main.
« C'est vraiment un honneur que l'on m'ait offert cette opportunité de collaborer étroitement avec Meghan Markle pour une pareille occasion », déclare Clare Waight Keller dans un communiqué officiel.
Est-ce que Clare Waight Keller est au sommet de sa gloire ? Probablement pas encore. Il y a fort à parier que le talent de cette styliste, aussi plébiscitée que réservée, saura nous surprendre encore et encore.
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Elle n'a pas la même beauté sensuelle et volupteuse des autres modèles qui l'ont précédée (Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Claudia Schiffer ...), mais elle est néanmoins une force avec laquelle il faut compter sur la scène de la mode internationale.
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Avec sa silhouette fine et enfantine, Kate Moss a fait sensation dans le monde du mannequinat, en lançant ce qui est devenu le look waif.
Fille de Peter Edward Moss, un agent de voyages, et de Linda Rosina, une barmaid, Kate Moss née le 16 janvier 1974 à Londres, en Angleterre. Elle et ses trois frères et sœurs grandissent dans le quartier de Croydon, dans le Grand Londres. Ses parents divorcent l’année de ses 13 ans soit un an avant le début d’une aventure qui découlera sur une carrière aussi impressionnante que prolifique.
À l’âge de 14 ans, elle est repérée par Sarah Doukas, propriétaire de l’agence de mannequins Storm. Elle fait sa première couverture quelques temps après.
En 1990, Kate Moss attire l’attention de l’industrie de la mode lorsqu’une série de photographies naïves, intitulée « le 3ème été de l’amour », prise par la photographe britannique Corinne Day, est publiée dans le magazine The face.
En 1993, suite à une campagne de pub, Obsession de Calvin Klein, elle devient encore plus célèbre et recherchée. Les publicités présentaient son corps partiellement nu, soulignant sa silhouette menue. Si certains apprécient sa silhouette très mince au style « boyish », certains la jugeaient anorexique.
Il faut dire qu’à cette époque, l’industrie de la mode était habitée par les « supermodels » des mannequins célèbres pour leurs silhouettes ravissantes et pulpeuses ainsi que l’image glamour que ces stars du mannequinat véhiculaient. Avec son allure plus naturelle et son style emprunté à la mode de la rue, Kate devient vite célèbre pour son style à l’opposé des critères habituellement représentés dans la mode. Une nouvelle ère s’ouvre dans le milieu du mannequinat. En dépit des commentaires négatifs, Kate Moss a continué à prospérer professionnellement.
Toujours en 1993, elle apparaît sur la couverture de la version britannique du magazine Vogue. Puis une seconde fois en moins de deux mois.
En plus de défiler sur les catwalk et de faire les couvertures des magazines de mode les plus reconnus, Kate Moss apparaît dans plusieurs singles du groupe de rock anglais Oasis. En 1999, elle joue le rôle de « Mais Marian » dans le court métrage Blackadder : Back & Forth, une comédie britannique.
En 2003, elle figure dans le clip de la chanson « I Just Don’t Know What To Do With Myself » du groupe The White Stripes. Dans ce clip vidéo en noir et blanc, on peut voir Kate Moss danser lascivement, notamment sur une barre de pole dance.
Le 15 septembre 2005, le tabloïd anglais The Daily Mirror publie des photos de Kate Moss en train, apparemment, de « sniffer » des lignes de cocaïne. Si Kate Moss gagnera plus tard son procès en diffamation, le scandale est pourtant bien présent en Angleterre et les marques de mode et de luxe commencent à lâcher l’égérie. Le mannequin qui a gagné presque 7 millions d’euros l’année précédente, voit ses contrats disparaître les uns après les autres.
Cependant, cette soudaine mise au rebut ne durera pas longtemps puisque le milliardaire Richard Branson, patron de Virgin, tient lui à surfer sur le buzz créé autour de Kate Moss. Il annonce alors en novembre que Kate Moss fera la publicité de son opérateur de téléphonie mobile.
Il n’en fallait pas moins pour que dans les mois qui suivent, reviennent auprès du visage le plus connu dans le monde de la mode : Versace, Christian Dior, Stella McCartney, Burberry… Au final, Kate Moss remporte plus de 18 contrats !
En 2010, après huit saisons de collaboration avec la l’entreprise française Longchamp, Kate Moss poursuit son partenariat et conçoit alors une collection unique de sacs à main avec la marque de maroquinerie de luxe.
En 2011, Kate Moss devient l’ambassadrice et le visage de la marque Mango.
En 2012, elle apparaît dans le clip vidéo de la chanson « White Light » de George Michael. Elle apparaît également aux côtés de Naomi Campbell aux Jeux Olympiques de 2012.
En 2013, Kate Moss pose avec la chanteuse Rihanna pour une séance de photographies destinées au célèbre « V magazine ».
Au cours de sa carrière, elle est apparue sur la couverture de plus de 300 magazines. Elle a également joué dans des campagnes publicitaires pour plusieurs des plus grandes maisons de mode, y compris Chanel et Christian Dior.
En 1995, elle a reçu le prix « Fashion Icon Award », décerné par le Conseil américain des créateurs de mode.
En 2006, elle reçoit le prestigieux « Model of the Year award ».
Cette même année, le sculpteur britannique Marc Quinn dévoile « Sphinx », une sculpture du mannequin britannique Kate Moss dans une position de yoga complexe. La sculpture grandeur nature est en bronze moulé, avec une finition peinte en blanc, et montre Kate Moss portant un justaucorps, les pieds et les mains derrière la tête. La pose elle-même a été modelée par une pratiquante de yoga plus expérimentée, bien que le corps, les mains et les pieds soient basés sur les mesures exactes de Kate Moss.
En 2007, elle a reçu le « Sexiest Woman NME Award » Elle a par ailleurs été consacrée par plusieurs magazines comme « femme la plus sexy ».
En 2008, le British Museum a chargé Marc Quinn de réaliser une sculpture grandeur nature du modèle Kate Moss, entièrement réalisée en or fondu. Le travail résultant, également dans la position de yoga et modelé à partir du « Sphinx », a été nommé « Siren ». Il a été placé dans une exposition dans la galerie Néréide du musée près de la statue de la baigneuse Aphrodite. Certains disent que la statue en or 18 carats est la plus grande sculpture en or créée depuis l’époque égyptienne. Bien entendu, cette affirmation ne peut être vérifiée.
Kate Moss est certainement suffisamment reconnaissable pour être considérée comme un top model. À l'instar de Twiggy avant elle, c'est la découverte de Kate Moss qui a permis de renouveler la tendance en matière de modèles ultra-fins de type waif et qui a marqué le début de la fin des mannequins aux silhouettes plus voluptueuses.
Bien que Kate Moss soit classée dans la catégorie des « Big Six » (Linda Evangelista, Christy Turlington, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Claudia Schiffer, Tatjana Patitz) son style, vis-à-vis des six autres mannequins (sept en comptant Stephanie Seymour), et sa renommée montante marquaient le début de la fin pour les mannequins qui ressemblaient à Cindy Crawford.
Kate Moss n'a pas la même beauté sensuelle que les modèles qui l'ont précédée, mais elle est néanmoins une force avec laquelle il faut compter sur la scène de la mode internationale.
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Ancien modèle de Victoria's Secrets, Cameron Russell aime défier les codes de son industrie et défier les stéréotypes du mannequinat avec ses opinions franches. Ce top model originaire du Massachusetts est célèbre pour avoir prononcé, en 2012, l'une des conférences TED les plus regardées de tous les temps : "Looks aren’t everything. Believe me, I’m a model" en 2012.
Titulaire d’un diplôme en économie et en science politique de Columbia, Cameron a toujours voulu être présidente des États-Unis. Et si elle pense, à juste titre, être devenue mannequin en gagnant à la "loterie génétique", elle n’en demeure pas moins une femme brillante.
Si elle savoure sa vie de Top model, elle jette cependant un regard à la fois critique et ironique sur l’industrie qui l’a fait paraître très séduisante alors qu’elle était à peine âgée de seize ans. Mademoiselle Grenade vous en dit plus sur Cameron Russel.
Cameron Russell est née le 14 juin 1987 à Cambridge, dans le Massachusetts. Sa mère est la co-fondatrice de la société américaine Zipcar, filiale d’Avis. Le père de Cameron est, à l’époque, à la fois ingénieur et PDG de GoLoco, une entreprise de co-voiturage et de réseautage social aujourd'hui disparue.
Si aujourd’hui, Cameron nous semble être l’image même de la féminité et du glamour, son enfance et son éducation ne la prédestinait pas à cela. En effet, le noyau familial n’était pas du tout intéressé par l’esprit superficiel de la mode, de la féminité, etc.
La mère de Russell ne se rasait pas les jambes, ne se maquillait pas et ne prêtait aucune attention à son style personnel, à celui des ses proches, ni même à celui de sa fille. "J'ai grandi en pensant que cela n'avait pas d'importance du tout", explique Cameron Russell.
Au collège, Russell était insensible au maquillage ou aux vêtements. "J'ai été victime d'intimidation", dit-elle. "Je n’étais pas la fille cool, on me donnait littéralement des coups de pieds."
Très tôt, elle montre un intérêt précoce pour la politique. Elle n’a que dix ans lorsqu’elle parvient à rencontrer Bill Clinton venu faire un discours au MIT (Massachusetts Institut of Technology). L’ancien président des États-Unis lui conseille alors de poursuivre ses études, de rencontrer le plus de personnes possible et de comprendre leurs rêves et aspirations.
Au lieu de la culture pop, Cameron Russell cultivait d'autres intérêts, comme devenir présidente des États-Unis. "J'étais juste obsédée par la politique", dit-elle. "Je suppose que ma mère m’a aidé… quand je lui ai posé des questions comme "Pourquoi y a-t-il des sans-abri ?", elle répondait "Ronald Reagan"".
À l'école primaire, Russell s'est portée volontaire comme stagiaire pour des campagnes politiques locales. "J'étais toujours prête pour un débat", se souvient-elle.
Diplômée de l'école du Commonwealth en 2005, elle fréquente brièvement le Wellesley College à Wellesley, Massachusetts, avant de poursuivre ses études à l'Université Columbia. Elle se spécialise alors en économie et en science politique. Travailleuse acharnée et pugnace, elle est diplômée de l'Université Columbia avec les honneurs en 2013.
En 2003, elle est repérée alors qu’elle passe des vacances dans le Maine. Un an plus tard, elle signe un contrat avec l’agence Ford Models et faits ses débuts pour Prada et Fendi à Milan. Comme elle poursuit ses études, elle ne travaille alors pour l’industrie de la mode qu’à temps partiel. Cependant, ses prestations à Milan lui permettent de faire un un bon vertigineux dans l’industrie de la mode.
Dès 2004, après une apparition dans Teen Vogue, les revues de mode se l’arrachent et elle paraît dans une liste interminable de magazines de la presse spécialisée.
L’année 2005 lui offre plusieurs collaborations avec Oscar de la Renta, CK Jeans et Yves Saint-Laurent.
En 2006, elle quitte Ford Models et signe avec DNA Managment. Être le visage de la cosmétique Giorgio Armani attire encore plus d'attention sur elle, c'est ainsi qu'elle apparaît dans les campagnes publicitaires H&M, Lacoste, Armani Jeans et Salvatore Ferragamo. L'année suivante n'est pas très productive pour Cameron Russell qui souhaite marquer une pause. Elle fait son retour pour les spectacles Oscar de la Renta et Ralph Lauren à New York et devient le nouveau visage de John Frieda.
En 2008, elle quitte DNA Management à New York et signe avec Women Management.
En 2009, elle collabore avec Steven Meisel, Patrick Demarchelier et Terry Richardson qui la photographient pour différents magazines.
En 2010, elle défile pour Kenzo, Chalayan, Isabel Marant et Balmain lors de la Fashion Week de Paris. Cette même année elle devient l’une des nombreuses égéries de la marque de lingerie Victoria’s Secret aux côtés d’Adriana Lima, de Doutzen Kroes et d’Heidi Klum.
Depuis qu'elle a débuté sa carrière de mannequin à l'âge de 16 ans, Russell a travaillé avec de nombreux photographes à succès, notamment Steven Meisel, Craig McDean et Nick Knight, pour des magazines américains, français, italiens, espagnols, allemands et japonais.
Elle a participé à des campagnes de publicité pour des entreprises telles que Ann Taylor, Benetton, Louis Vuitton, Calvin Klein, Armani, Oscar de la Renta et Yves Saint-Laurent. Cameron Russell a également défilé pour des marques, stylistes et maisons de couture aussi variés que Chanel, Prada, Dolce & Gabbana, Marc Jacobs, Versace, Vivienne Westwood, Ralph Lauren et Diane von Fürstenberg.
Il y a quelques années, Cameron prononce un discours pour TED intitulé : « L’apparence ne fait pas tout, croyez-moi, je suis un mannequin ». Dans son allocution, elle jette un regard ironique sur l'industrie qui l'a fait paraître très séduisante, pour ne pas dire sexy alors qu’elle était à peine âgée de 16 ans.
Elle observe que l'apparence, façonnée par la génétique et Photoshop, contribue à donner une vision artificielle et superficielle, pour ne pas dire dommageable, des femmes.
La vidéo de son discours figure parmi les vidéos les plus visionnées de TEDtalk. Plus de 9 millions de personnes ont pu entendre les propos de Cameron. Des propos qui ont stimulés une réflexion sur l’image corporelle, la beauté, ainsi que l’apparence, la perception sociale et l’image des femmes.
Cameron a toujours utilisé sa renommée pour défendre des sujets et des causes qui la passionnent. Cinq années après son intervention, elle continue de lutter pour que les modèles bénéficient de conditions de travail plus équitables et moins exploitantes.
Suite au scandale de l’affaire Harvey Weinstein et de l’omniprésence du harcèlement sexuel sur le marché du travail, Cameron utilise de nouveau son statut pour attirer l’attention sur ce sujet. Elle lance la campagne #MyJobShouldNotIncludeAbuse (Mon travail ne devrait pas inclure les abus) sur les médias sociaux. Elle invite les modèles à partager, par le biais de ce hashtag, leurs mauvaises expériences dans le monde du mannequinat. Les réponses reçues sont particulièrement révélatrices.
Abus, pressions physiques et psychologiques, questions déplacées de la part des photographes… Comment et pourquoi cela arrive-t-il ? Le harcèlement est souvent normalisé dans l’espace de travail, permettant aux prédateurs de conserver leurs comportements inappropriés, sans être inquiétés et punis.
Cameron Russel dresse alors la liste des expériences auxquelles elle a été confrontée. Des baisers non désirés, des fessées, des attouchements, des pressions exercées sur des mineurs pour les forcer à boire de l’alcool… Elle se souvient des intimidations de la part des éditeurs, des photographes, des stylistes ou des clients demandant à ce que les modèles soient seins nus ou même complètement nues. Courriels, messages et appels inappropriés font également partis de l’envers du décor. Les pressions et propositions douteuses ne manquent pas : être obligée de dormir chez un photographe plutôt qu’à l’hôtel, subir un chantage à l’emploi et être menacée de ne plus défiler si on ne répond pas positivement. Subir des insultes, des calomnies … Être traitée de féministe lorsqu’on ne se plis pas aux exigences de la gent masculine, de diva, de vierge effarouchée… La liste est longue selon Cameron Russell.
Le harcèlement sexuel est une banalité inacceptable. Aucun travail ne devrait inclure ce genre d’abus. Souligner les actes d’harcèlement, tels que ceux partagés par Cameron Russell, est un bon début. Cela nous aide tous à comprendre les effets dévastateurs de ces actions qui sont excusées de façon trop régulière. Fixer des limites fermes et permettre aux autres personnes harcelées ou agressées de comprendre qu'elles ne sont pas seules est un pas en avant pour l'arrêter à l'avenir. C'est un pas vers une culture qui ne tolèrera plus ces actions.
Cameron Russell est une ardente avocate des droits des mannequins. Comme Kate Upton, et des dizaines d’autres mannequins, elle dénonce les abus liés à l’industrie de la mode avec beaucoup de ferveur. "Quand nous parlons de l’origine de #MeToo, nous ne parlons pas d’une personne ayant mal agit. Ce n’est pas comme si nous avions besoin d’un changement de politique ou que nous souhaitions voir un photographe partir. Nous devons changer la culture liée à cette industrie et stopper définitivement les agissements négatifs de certaines personnes."
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Adriana Lima est une mannequin née Adriana Francesca Lima le 12 juin 1981 à Salvador au Brésil. À l'âge de quinze ans, la jolie Brésilienne remporte la première place du concours «Supermodel of Brazil» organisé par l’agence Ford Models. L’année suivante, Adriana Lima remporte la deuxième place dans la compétition «Supermodel of the World» organisé par la même agence. La dauphine du concours international signe ensuite avec l’agence Elite Model Management, basée à New York. Très rapidement elle apparaît dans de nombreuses éditions internationales de Vogue, Marie Claire… En tant que mannequin, elle parcoure les catwalks et défile pour des créateurs tels que Vera Wang, Giorgio Armani ou Valentino… Mais qui est vraiment Adriana Lima ?
En 2000, elle devient un « Ange » de la marque de lingerie américaine Victoria’s Secret. Parallèlement, elle devient le nouveau visage des publicités de la marque GUESS. Elle apparaît d’ailleurs dans le livre « A Second Decade of Guess » aux côtés d’autres top model célèbres. Parmi ses mannequins on peut citer Claudia Schiffer, Eva Herzigova, Laetitia Casta…
Dès 2003, Adriana Lima devient l’Ambassadrice de la marque de produits cosmétiques Maybelline. Un statut qu’elle quitte en 2009 mais qu’elle retrouve en 2014.
En 2006, après être apparue sur le calendrier Pirelli réalisé par le photographe Patrick Demarchelier, elle fait la couverture du magazine GQ. Cette édition sera un véritable succès puisqu’elle est devenue la plus vendue de l’histoire du magazine.
En 2009, la brésilienne fait un grand retour dans la haute couture en défilant pour Givenchy aux côtés de Mariacarla Boscono et Iris Strubegger.
2012 sera probablement une autre année de records pour Adriana Lima. En effet, si elle apparaît dans une campagne publicitaire pour la collection printemps de Donna Karan, elle fait surtout partie de la liste des 100 célébrités les plus influentes du monde. Par ailleurs, le magazine Forbes indique qu’elle est le quatrième mannequin le mieux payé au monde. Son revenu annuel est alors estimé à 5,8 millions de dollars.
Un statut remplacé dès 2013, puisqu’elle figure en troisième position des mannequins les mieux payés avec un revenu annuel de 6 millions de dollars.
Depuis 2014, Adriana Lima arrive en deuxième position avec un bénéfice de 8 millions de dollars. Depuis elle ne quitte plus la deuxième marche de ce classement international. Durant sa carrière, elle a défilé et travaillé pour de nombreuses enseignes et maisons de couture : Bebe, Armani, Versace, BCBG et Louis Vuitton, Swatch, Victoria’s Secret, Christian Dior… Adriana a été sur les couvertures et dans les éditoriaux de nombreux magazines de mode, dont Harper's Bazaar, ELLE, GQ, Arena, Vogue…
Dès 2007, la réputation d’Adriana est si importante qu’elle apparaît en guest star dans un épisode de la série How I Met Your Mother. D’autres modèles célèbres apparaissent dans cet épisode particulier. On peut ainsi croiser les modèles Alessandra Ambrosio, Selita Ebanks, Miranda Kerr, Heidi Klum ou encore Marisa Miller. Elle incarne également son propre rôle lors d’une apparition dans l’épisode 6 de la saison 3 de la série Ugly Betty. Elle joue aussi son propre rôle en 2013 dans la série The Crazy Ones. Dans cet épisode, on peut la voir porter une réplique du Royal Fantasy Bra. Cette création de la marque Victoria’s Secret avait initialement était porté par le Candice Swanepoel lors du défilé organisé par la marque cette même année. Le soutien-gorge étant estimé à environ 9,2 millions d’euros...il y a fort à parier que la production de la série The Crazy Ones, ne pouvait se permettre de faire porter l’original à Adriana Lima.
La très jolie femme de 37 ans n’est pas uniquement un modèle à suivre sur les catwalks. Catholique très pratiquante, elle assiste à des messes quotidiennes. Adriana Lima est peut-être l’ange le plus influent de Victoria’s Secret, mais elle suivait autrefois des rêves bien différents. Avant de déménager du Brésil à New York, de goûter au glamour et de devenir un top model international, Adriana rêvait de la vie cloîtrée d'une religieuse. Lors d’une interview accordée au magazine Ocean Drive, elle a révélé ses rêves abandonnés d’abbaye et de vie pieuse, parlant de son enfance et de son éducation catholique très stricte.
Enfant, elle allait à l'église tous les dimanches. Aujourd’hui, même si elle a pris une autre voie que celle qu’elle souhaitait enfant, elle continue de pratiquer sa religion dans sa vie quotidienne. Elle lit la Bible avant les défilés de mode et "va à l'église tous les jours". "Si vous êtes connecté avec le divin et avez toujours des intentions pures avec tout ce que vous faites, vous êtes protégé par les anges... Je suis très spirituelle. Je crois en la nature, je crois en l'énergie, je crois aux esprits. "
Ces probablement ces croyances, cette moralité et ces « intentions pures » qui font d’elle une femme particulièrement engagée dans des actions humanitaires. Elle a notamment contribué à la création et la construction d’un orphelinat à Salvador, au Brésil.
Elle consacre d’ailleurs beaucoup de son temps et de son argent aux orphelins brésiliens. Parmi les bonnes actions menées par la top model, on peut également citer des dons fait à un hôpital pour enfants luttant contre la leucémie, à Istanbul en Turquie.
Le 10 décembre dernier, Adriana Lima qui est suivie par près de 20 millions de personnes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) a posté un message dans lequel elle revient sur sa carrière et ses choix en tant que top model. « J'ai reçu une proposition pour filmer une vidéo sexy de moi à poster ensuite sur les réseaux sociaux. Même si j'en ai tournées beaucoup de ce type, quelque chose a changé en moi quand une amie m'a confié qu'elle n'était pas heureuse avec son corps. Cela m'a fait réfléchir. Chaque jour de ma vie, je me réveille et je me demande à quoi je ressemble. Est-ce que j'allais être acceptée dans mon métier ? À ce moment, j'ai réalisé que la majorité des femmes se réveillent probablement tous les matins en essayant d'entrer dans les stéréotypes que la société, les réseaux sociaux, la mode etc. leur imposent. Ce n'est pas sain physiquement comme mentalement. J'ai donc décidé de faire en sorte que cela change. »
Adriana Lima poursuit en expliquant qu’elle aussi a ses « propres insécurités » et qu’elle n’a pas peur de les partager. Elle remet alors en cause les intentions de son métier, son manque de sens aussi. Elle assure vouloir changer les choses et conclue « Je ne retirerai plus mes vêtements pour une cause vide de sens. ».
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Connue pour ses apparitions sur les couvertures telles que le numéro consacré aux maillots de bain «Sports Illustrated» et «GQ», Kate Elizabeth Upton est une mannequin et une actrice américaine. Le modèle de 26 ans, qui a été découvert lors d'une manifestation équestre à l'âge de 12 ans, a toujours pensé que le mannequinat serait une carrière passionnante.
"Cela semblait très glamour", a-t-elle dit. "Vous savez, être capable de voyager et de rencontrer de nouvelles personnes et faire l'expérience de nouvelles choses."
Née le 10 juin 1992, Kate Upton grandi à Melbourne, en Floride, avec ses parents et trois frères et sœurs. En 2008, elle assiste à un appel de casting pour Elite Model Management à Miami, en Floride, et signe un contrat avec l’agence le même jour.
Peu de temps après, Kate s'installe à New York pour poursuivre une carrière de mannequin, ainsi que d’actrice de cinéma. Elle signe alors avec la société IMG Models.
C’est à partir de ce moment que la carrière d'Upton a littéralement explosé. Mannequin en vogue, elle prête sa silhouette pour des entreprises telles que Dooney & Bourke, Guess et Victoria's Secret…
Kate Upton pose dans une magnifique robe fluide et décolletée
Upton est apparue dans le magazine Swimsuit Issue de Sports Illustrated en 2011 - pour lequel elle a été nommée «Rookie de l'année» - et sur la couverture de Swimsuit Issue de Sports Illustrated l'année suivante.
En juillet 2012, elle pose pour la couverture du magazine GQ. La mannequin fait sensation en apparaissant avec un simple bikini rouge, blanc et bleu et une glace qu’elle semble déguster de manière suggestive.
Cette même année, Kate Upton fait aussi parler d’elle lorsqu’une vidéo d’elle fait surface. La jolie mannequin apparait sur une vidéo où elle danse de manière provocante sur la chanson « Cat Daddy » du groupe de Hip-hop Rej3ctz. Malgré l'explosion du nombre de vue de la vidéo sur Internet, YouTube décide de retirer cette dernière. Les modérateurs du site jugeant que la vidéo est un peu trop sexy. Pourtant, la vidéo est très vite copiée et remise en ligne.
Quelques jours plus tard, Kate Upton est apparue en tant qu'invitée dans le Late Night avec Jimmy Fallon. Elle se fait de nouveau remarquer en effectuant certains de ses mouvements ayant contribué à la popularité de la vidéo. Si elle pourrait donner l’illusion de prendre cela à la légère, Kate Upton révèle, en 2015, dans une interview du magazine Vogue que si cette vidéo avait contribué à faire parler d’elle, elle était horrifiée que cette vidéo soit rendue publique.
Selon ces propos, la vidéo aurait été mise en ligne, à son insu, par le photographe Terry Richardson. En 2017, Upton a annoncé sur Jimmy Kimmel Live! qu'elle apparaîtrait sur la couverture du Swimsuit Issue de Sports Illustrated pour la troisième fois.
Le 31 janvier 2018, Kate Upton envoya un tweet qui accusait apparemment le co-fondateur de Guess, Paul Marciano, de harcèlement sexuel. "Il est décevant qu'une marque aussi emblématique pour les femmes, @Guess, habilite encore Paul Marciano comme directeur artistique #metoo". provoquant un fort déni de l'accusé.
Une semaine plus tard, dans une interview accordée au magazine Time, Kate Upton accusait l’homme d’affaires franco-marocain de l’avoir harcelée et de l’avoir forcée à des attouchements à plusieurs reprises lors de séances photo pour la marque en 2010. Elle explique que tout à commencé durant un rendez-vous en marge d’un shooting photo. "Paul Marciano a dit qu'il voulait me rencontrer. Dès que je suis arrivée avec le photographe Yu Tsai, Paul s'est dirigé droit sur moi. Il m'a agrippé les seins et a commencé à les sentir - il jouait avec en fait. Après que je l'ai repoussé, il a dit: "je m'assure qu'ils sont vrais ».
Elle raconte comment elle suppliait le photographe Yu Tsai de rester avec elle le soir venu, afin de ne pas rester seule avec Marciano qui la harcelait pour s’inviter dans sa chambre d’hôtel. « Après ça, il était bouleversé. J’ai eu un dernier shooting en mai 2011. Il était grossier et dégradant durant tout le shooting. Il a commencé à dire aux gens que je n’étais pas professionnelle en répandant des rumeurs sur le fait que j’étais ivre sur les plateaux et que je faisais la fête tous les soirs. Ce qui n’était évidemment pas le cas. On m’a ensuite dit de partir car Paul a dit : « Mettez-moi ce gros cochon hors de mon plateau ».
Suite à ces expériences avec le co-fondateur de la marque Guess, Kate Upton a dit souffrir d’un manque de confiance. Elle a fini par retrouver force et confiance grâce au soutien de sa famille et de ses amis. Elle déclare que la culture de la complaisance doit cesser : « Paul a usé de son pouvoir pour me faire sentir en insécurité et impuissante. Mais je ne vais pas le laisser m’intimider de nouveau. Ces hommes pensent qu’ils sont intouchables, mais les temps changent. »
Sur cette superbe photo, la jolie mannequin n'est pas sans rappeler une autre femme plantureuse et sexy : Marilyn Monroe Le début d’année s’est révélé tristement mouvementé pour la jeune mannequin. Pourtant, elle a su relever la tête et garder ses objectifs et idéaux en tête.
La blonde plantureuse vient d’être nommée la femme la plus sexy de l'année par le magazine Maxim. Un cadeau qui arrive à point nommé puisque Kate Upton fête ses 26 ans, aujourd’hui dimanche 10 juin. Bon anniversaire Kate.
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Alana Zimmer est née et a grandi au Canada. Sans aucun doute, Alana Zimmer est une icône de l'industrie de la mode au Canada. Qu'il s'agissent de petits défilés de mode ou de défilés de mode de grands designers, le modèle canadien a toujours été incontournable dans tous les spectacles. Avec presque 50 000 followers sur Instagram, on peut se faire une idée de sa célébrité et de son amour pour les gens du monde entier. Mademoiselle Grenade vous conte aujourd'hui la success story d'Alana Zimmer.
Avec de magnifiques yeux bleus et des cheveux bruns, Alana accélère le rythme cardiaque des gens autour d'elle. Elle a une hauteur idéale de 1,80 m et ses mensurations sont 79-58-87. Avec son beau corps, ses traits font qu'Alana se démarque de la foule et qu’elle ajoute une vraie touche de féerie aux spectacles auxquels elle participe. Elle a été en mesure d'inscrire son nom parmi les super modèles principalement en raison de son beau regard qui laisse la plupart des gens sans voix.
Elle est également connue pour son style personnel et sa garde-robe de top model. Alana Zimmer ne prévoyait pas, au départ, de faire carrière dans le mannequinat. C’est d’ailleurs par hasard qu’elle a été découverte à Milan alors qu'elle travaillait dans un restaurant. Son entrée accidentelle dans le monde de la mode en valait la peine. Facilement et très rapidement, elle a commencé à gravir les marches du succès.
Mannequin réputé, elle a mené des dizaines de projets en seulement quelques années. Tous les événements de sa carrière de mannequin ont été un succès et l'ont aidée à s'établir en tant que super mannequin.
Elle a commencé sa carrière en 2007 lors d'un défilé de mode pour Proenza Schouler, Dolce & Gabbana et Chanel.
Dès le début de sa carrière, elle défile pour les meilleurs stylistes qui ont donné un véritable coup de pouce à sa carrière. Parmi les autres stylistes et maisons de coutures célèbres pour qui Alana a défilé, on compte Givenchy, Valentino, Christian Dior et Giorgio Armani.
Elle a eu l'honneur d'apparaître dans le magazine Vogue de plusieurs pays, notamment en Allemagne, au Japon, en Russie, en Italie et en Espagne, et ce, à plusieurs reprises.
Il ne serait pas faux de dire qu'elle a représenté le Canada comme un super mannequin presque partout dans le monde. Elle a également l'honneur d'être le visage d'entreprises réputées telles que Missoni Sport, Moschino…
Alana Zimmer a été photographiée par les meilleurs photographes du monde et a travaillé avec des agences bien établies comme l’agence Ford. Elle a également participé à une campagne publicitaire pour le designer français Jean-Paul Gaultier.
Actuellement, elle travaille pour l'agence Women Management, une agence connue pour ses mannequins de renommée mondiale.
Agée de 28 ans, Alana Zimmer a connu de nombreux succès au cours de sa carrière de mannequin et est actuellement basée à New York, à la fois étudiante et mannequin.
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Le succès d’Edie Campbell tient sans doute à sa beauté très particulière qui lui vaut souvent d‘être comparée à une héroïne hitchcockienne ou encore au fameux mannequin britannique Twiggy.
Edie Campbell, née Edie Blanche Campbell voit le jour le 25 septembre 1990 dans la ville de Londres.
L’envie d’Edie de devenir mannequin n’est pas innée. La véritable passion d’Edie est en effet l’équitation qu’elle pratique depuis l’âge de cinq ans à un haut niveau. Cependant, avec une mère qui officie en qualité de styliste au sein de l’édition britannique du magazine Vogue, Edie ne peut longtemps rester insensible à l’attrait de ce milieu professionnel. Edie entre dans le monde du mannequinat un peu par hasard.
Elle est en effet repérée par Lucinda Chamber, l’un des membres de la rédaction du magazine Vogue. Alors que cette dernière était à la recherche d’un mannequin pour un shooting, elle est séduite par le visage mutin et enfantin d’Edie Campbell qui croise son chemin. La série de photo issue de ce premier shooting, est visualisée par de nombreux acteurs de la mode, au nombre desquels le photographe de mode Mario Testino. Le photographe a été chargée par la maison de mode Burberry de réaliser la dernière campagne publicitaire de la marque avec le mannequin Kate Moss lorsqu’il a l’idée de suggérer à la maison de mode de greffer la jeune Edie à ce projet.
Burberry ne tarde pas à accepter ce projet. A seulement quinze ans, la carrière d’Edie est lancée.
En 2012, Edie participe aux défilés Chanel printemps-été et automne hiver. Edie revêt notamment la tenue finale de la mariée lors du premier défilé. Elle devient également le visage de Chanel au cours de la campagne publicitaire intitulée Obsession que la marque lance en 2012. En 2013, Edie est recrutée par la maison de mode Lanvin, à l’occasion d’une campagne publicitaire pour laquelle est immortalisée par le photographe de mode Steven Meisel. La même année, Edie remporte le titre de mannequin de l’année, titre qui lui est décerné au cours des British Fashion Awards. En parallèle, Edie effectue des études supérieures au sein de l’Institute of Art de Londres, au sein duquel elle suit un cursus en Histoire de l’art.
En 2014, Edie devient l’égérie du parfum Black Opium de la maison Yves Saint Laurent. La même année, Edie participe également à la campagne publicitaire de la marque Bottega Veneta. En 2016, Edie apparait en couverture de l’édition française du magazine Vogue.
Edie Campbell est réputée pour parvenir à se fondre à merveille dans les rôles que composent pour elle les maisons de mode et les photographes avec lesquelles elle travaille.
Son visage permet ainsi aux créateurs de faire preuve d’une imagination débordante pour lui faire endosser tantôt le rôle d’une femme d’affaire, tantôt le rôle d’une femme au foyer. Le visage d’Edie permet ainsi de représenter de multiples facettes des femmes.
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Le génie de Nino Cerruti lui a permis de donner un nouveau souffle à l’entreprise fondée par son grand-père, créée plus de quatre-vingt ans avant qu’il n’accède à sa tête, et de la propulser sur de nouveaux projets qui lui ont permis de faire d’une petite entreprise familiale de création de textiles, un géant du luxe à l’échelle de la planète.
Nino Cerruti voit le jour le 25 septembre 1930 dans la ville de Biella située dans la région du Piémont en Italie. Durant l’enfance, Nino révèle une véritable attirance pour l’information et l’actualité. Nino se rêve journaliste et entreprend des études supérieures afin de mener ce projet à bien. Il entame donc après le baccalauréat un cursus de philosophie à l’Université.
En 1950, il fait une croix sur ce rêve et quitte l’université afin de prendre la tête de l’entreprise familiale Lanificio Fratelli Cerruti fondée par son propre grand-père en 1881. Nino s’empresse d’ouvrir un laboratoire de recherche au sein de l’usine. Son objectif est en effet de créer de nouvelles fibres textiles et de nouveaux matériaux, afin de donner une nouvelle impulsion à l’usine familiale. Il ne tarde pas à remplir les objectifs qu’il s’est fixé et est notamment à l’origine de la création des standards super 120, 150, 180 et 210, actuellement employés afin de designer différentes qualités de fibres textiles de laine très fine. Les tissus ainsi créé pas l’usine de Nino comptent alors parmi les tissus de laine les plus luxueux du monde puisque le travail effectué sur les fibres de laine rend le tissu qui en est composé plus souple et bien plus doux qu’à l’ordinaire.
En 1967, Nino Cerruti inaugure sa propre maison de couture éponyme à Paris.
En 1968, il présente une première collection pour femmes ainsi qu’une première collection pour hommes.
En 1970, Cerruti fait désormais partie des grands noms du luxe à l’échelle mondiale.
En 1978, Nino place la marque Cerruti sur une nouvelle gamme de produits et lance le premier parfum de la maison de mode Cerruti.
En 2000, il accepte de se séparer de l’entreprise familiale qu’il vend à un groupe d’investisseur mais parvient à demeurer à la résidence de l’entreprise. Grâce à Nino, la marque Cerruti se dote de lignes supplémentaires de prêt à porter féminin, masculin ainsi que de lignes composées exclusivement d‘accessoires de produits de maroquineries et de collections de solaires et d’optiques.
En 2013, Nino Cerruti présente une collection lors des festivités liées à la semaine de la mode Masculine qui se déroule à Paris.
L’éclat actuel de la maison Cerruti est le fruit du travail acharné de Nino Cerruti qui s’est sans cesse évertué à moderniser la maison Cerruti en s’assurant de toujours garder de l’avance sur ses concurrents. Son travail reste essentiellement marqué par la recherche continue de nouveaux textiles qui constituent aujourd’hui de véritables standards pour l’ensemble des griffes du luxe, mais également pour certaines marques de prêt-à-porter. Les découvertes de Nino Cerruti ont ainsi contaminé tout l’univers de la mode.
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Colette Dinnigan est la créatrice australienne partie à la conquête de la planète mode et qui est parvenue à en faire la conquête en un rien de temps.
Colette Dinnigan voit le jour le 24 septembre 1965 en Afrique du sud. En 1995, Colette ouvre un premier magasin dans la ville de Sydney. Cette ouverture est très rapidement suivie par l’ouverture d’une boutique située dans la ville de Melbourne. La même année, Colette remporte un Fashion Innovation Awards lors de la cérémonie nationale des victoires de la mode qui se déroule en Australie.
Colette se fait rapidement remarquer car elle est la première créatrice australienne à lancer une collection de vêtements de prêt-à-porter à Paris et à Londres. Colette parvient également à se faire remarquer par de nombreuses personnalités qui s’arrachent ses créations et lui commandent de nombreuses pièces.
Colette habille ainsi la duchesse de Cambridge, Kate Middelton, ainsi que la princesse Mary du Danemark ou encore sa compatriote, la chanteuse australienne Kylie Minogue. Colette est invitée par la Chambre syndicale de la haute couture à présenter ses propres créations lors d’un prestigieux show organisé lors de la semaine de la Fashion week qui se déroule à Paris.
En 1996, elle reçoit un trophée qui vise à récompenser le travail de création qu’elle réalise sur les pièces qu’elle conçoit. En 2000, elle inaugure un magasin dans la ville de Chelsea, située à Londres. En 2001, les magasins Marks & Spencer lui proposent une collaboration exclusive qui lui permet de créer une collection composée de pièces de lingeries qui sont proposées à la vente au sein du réseau Marks & Spencer.
En 2011, Colette Dinnigan est sélectionnée parmi de nombreuses personnalités australiennes, afin d’être présentée à la reine d’Angleterre au Palais de Buckingham. Elle a lancé son propre e-shop en ligne, sur lequel elle propose essentiellement des vêtements de prêt à porter destinés aux enfants ainsi que des accessoires et des idées cadeaux
En 2013, elle publie son premier livre intitulé Obsessive Creative. Cet opus connaît un immense succès. La même année, elle annonce son retrait momentané du monde de la haute couture ainsi que la mise entre parenthèse de ses collections de prêt à porter car elle souhaite se consacrer davantage à sa famille ainsi qu’à ses proches.
En 2015, une exposition est organisée au sein du Museum of aplied arts and sciences, situé en Australie afin de présenter le parcours ainsi que le travail de Colette. Cette exposition est notamment l’occasion de retracer l’origine des implications romantiques et féminines qui irriguent l’ensemble des créations de Colette. Colette Dinnigan transforme en or tout ce qu’elle touche et parvient à séduire tous les publics.
La folie Dinnigan semble s’être emparée de la plupart des affficionados de mode. Cet engouement populaire lui vaut notamment de voir ses créations faire l’objet de spéculation sur les sites internet de vente entre particuliers.
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Sui He est le mannequin chinois le plus en vue du moment. La belle Sui He parvient à s’imposer tour à tour aux défilés des marques les plus prestigieuses et continue de décrocher de nombreux contrats qui viennent grossir son impressionnant palmarès.
Sui He voit le jour le 23 septembre 1989 dans la ville de Wenzhou en Chine. Très jeune, elle s’adonne à la natation, sport qu’elle continuera de pratiquer à un excellent niveau durant des années. Elle parvient notamment à intégrer la prestigieuse équipe de natation de sa ville et ce, durant plus de sept années.
En 2007, Sui He est âgée de seulement 17 ans lorsqu’elle se présente pour la première fois à une compétition de mannequinat. Elle remporte cette compétition haut la main. Suite à cette victoire, elle signe son tout premier contrat la marque Bentley.
En 2011, Sui He participa à ses premiers défilés. Cette année, là elle se fait notamment remarquer parce qu’elle ouvre le défilé automne/hiver 2011 de la maison de mode Ralph Lauren et devient ainsi le premier modele d’Asie de l’est à ouvrir l’un des défilés de la griffe. Durant cette saison, Sui He fait également la clôture du défilé de la maison Vivienne Westwood qui se déroule dans la ville de New York. Elle achève cette saison en Europe.
Sui He rejoint en premier lieu la ville de Milan située en Italie où elle défile pour la griffe Dolce & Gabbana avant de s’envoler pour la ville de Paris où elle défile pour Shiatzy Chen ainsi que pour Dries Van Noten. Les nombreux contrats qu’elle parvient à décrocher conduisent le magazine New York magazine à la designer comme faisant partie des visages qui montent et marqueront le milieu de la mode durant les années à venir.
En 2011, elle participe pour la première fois à un défilé de la marque de lingerie Victoria’s Secret. elle s’impose de la sorte comme le second mannequin asiatique à défiler pour cette marque, la première étant le mannequin Liu Wen.
La même année, la jolie chinoise fait la couverture du magazine W ainsi que la couverture de l’édition chinoise du magazine Vogue.
En 2012, la marque Shiseido propose à Sui He de tenir le rôle de porte-parole de la marque, rôle conçu spécifiquement pour elle. A l’occasion de la campagne publicitaire menée pour la marque Shiseido, elle est immortalisée par le photographe de mode Nick Knight.
La même année, elle participe aux campagnes publicitaires de la maison Christian Dior, à celle de la marque éponyme de Karl Lagerfeld ainsi qu’à celle de la marque H & M.
En 2015, elle rejoint le casting du film chinois You are my sunshine, dirigé par les réalisateurs Yang Wenjun et Uhang Bin.
Tout semble réussir à la belle Sui He dont la carrière sur les podiums ne semble pas connaitre de limites et qui semble amorcer une reconversion tout aussi brillante en qualité d’actrice.
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Figure emblématique de la dream team Givenchy, également connue sous le nom de Clan Tisci, Mariacarla Boscono est un mannequin à la personnalité atypique qui revendique haut et fort son caractère épicurien et se moque du quand dira-t-on.
Mariacarla Boscono voit le jour le 20 septembre 1980 à Rome, en Italie. L’enfance de Mariacarla est émaillée par de nombreux déménagements qui l’amènent à vivre aux quatre coins de la planète, en Asie, aux Etats Unis ainsi qu’en Afrique. De cette époque qu’elle décrit comme fantastique et féerique, Mariacarla retire essentiellement un amour pour les voyages.
En 1997, Mariacarla est âgée de 17 ans lorsqu’elle décide d’embrasser la profession de mannequin. Elle bénéficie notamment du soutien et de l’appui de sa mère, qui la présente à un photographe de mode qu’elle persuade de son fort potentiel.
Mariacarla s’envole donc pour la ville de New York dans laquelle elle pose ses valises. Elle parvient sans encombre à intégrer l’agence de mannequin DNA Model Management qui lui permet de décrocher de nombreux contrats. L’un de ces contrats l’amène à travailler pour Karl Lagerfeld.
La carrière de Mariacarala connaît une ascension fulgurante puisque dès 2000, le mannequin est cité par le magazine Vogue parmi les meilleurs mannequins de la décennie 2000. Cette appréciation portée par le magazine Vogue sur la carrière de Mariacarla permet de mettre en lumière son travail et attire sur elle l’attention de plusieurs créateurs et de plusieurs marques.
En 2003, elle est sollicité pour la nouvelle édition du calendrier Pirelli. Cette collaboration en engendrera d’autres l’année suivante et en 2009.
En 2005, Mariacarla succède au mannequin Kate Moss auprès de la marque H&M pour laquelle elle œuvre en qualité d’égérie. Ce n’est pas l’unique contrat que Mariacarla décroche cette année-là puisqu’elle défile notamment pour plus de 70 créateurs de mode. Armani, Cavalli, Marc Jacobs, Lanvin, de nombreuses griffes de luxe font appel à celle qui fait désormais figure de top modele et peut se targuer de figurer au sein du palmarès Forbes des mannequins les mieux payés du monde.
En 2006, elle se lance à l’assaut d’un nouveau défi puisque qu’elle intègre le casting de la pièce de théâtre Les bonnes écrite par l’auteur Jean Genet.
En 2008, Mariacarla multiplie les contrats d’égérie et apparaît dans un grand nombre de campagne publicitaires pour Versace ou encore la maison de mode Moschino qui lui offre l’opportunité de devenir le visage de son nouveau parfum prénommé Glamour.
En 2009, elle est sollicitée par la maison de mode Givenchy pour laquelle elle endosse le rôle d’égérie.
En 2011, Mariacarla devient l’égérie du parfum Dahlia Noir de Givenchy. Connue dans le milieu de la mode pour avoir une démarche très particulière, Mariacarla sera parvenue à faire de celle-ci une véritable signature visuelle.
Réputée pour sa bonne humeur communicative et son caractère lumineux, elle sera parvenu à fasciner plus d’un créateur grâce à sa beauté et à sa personnalité.
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La signature visuelle de la créatrice de mode anglaise Zandra Rhodes est aussi renommée que ses créations punk excentriques. Zandra Rhodes est également connue pour avoir osée s’émanciper de nombreux codes vestimentaires qu’elle a su bousculer avant la plupart des créateurs.
Zandra Rhodes voit le jour le 19 septembre 1940 dans la ville de Chatam, située dans la région du Kent, au Royaumes Unis. Elle est initiée et pratiquement introduite dans le monde de la mode par sa mère qui exerce au sein d’une maison de couture et dispense également des cours au sein du Medway College of Art de Londres. Zandra effectue ses études supérieures au sein du Royal College of Art situé à Londres.
A ses débuts, elle se trouve confrontée à de nombreuses difficultés pour parvenir à réaliser ses premières créations. Zandra a une idée bien précise de ce qu’elle souhaite et des tissus dont elle a besoin afin de concevoir ses pièces. Cependant, elle rencontre de nombreux refus de la part des entreprises de textiles auprès desquelles elle doit se fournir. Les tissus et imprimés qu’elles souhaitent employés sont jugés scandaleux.
En 1969, Zandra lance sa propre unité de création de textiles afin de contourner cet obstacle.
En 1977, Zandra Rhodes présente une collection de vêtement qui trahit de fortes influences puisées dans la culture punk. Elle tente alors de réhabiliter des vêtements déchirés, les chaines, ainsi que l’usage des épingles à nourrices sur les vêtements. Zandra aime également explorer d’autres dimensions et propose de nombreux vêtements aux coutures apparentes.
En 1997, elle est nommée commandeur de l’ordre de l’empire britannique et recevra par la suite le titre de Royal Designer for Industry. Zandra Rhodes se fait également remarquer pour ses nombreuses excentricités. Elle n’hésite pas à arborer des coupes de cheveux classiques qu’elle rehausse en usant de colorations de couleur verte ou rose. Elle aime également apparaitre en public maquillée de façon théâtrale et porter d’impressionnants bijoux qui s’apparentent souvent à des œuvres d’art.
Zandra est sollicitée par une clientèle composée de nombreuses personnalités aux quatre coins de la planète, notamment aux Etats-Unis. Le travail de Zandra lui vaut également de nombreux honneurs ainsi que l’attribution à titre honorifique de doctorats.
En 2005, une rétrospective est organisée au sein de la galerie d’art contemporain de la galerie de la galeriste italienne Carla Sozzani située dans la ville de Milan en Italie. A cette occasion Zandra expose des pièces inspirées du mouvement punk ainsi que des robes aux couleurs vives composées de voiles ainsi que de pièces de lingerie.
Le travail de Zandra Rhodes est marqué par le caractère avant-gardiste de la plupart de ses créations ainsi que par sa recherche constante d’innovation et d’expérimentation.
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Adriana Karembeu est parvenue à conquérir le cœur des français en quelques années de carrière et continue depuis à faire partie des personnalités préférées des français.
Adriana Karembeu, née Adriana Sklenarikova voit le jour le 17 septembre 1971 dans la ville de Brezni située en Slovaquie. Entre une mère médecin et un père qui officie en qualité d’ingénieur, Adriana grandit dans un monde très éloigné de celui de la mode. En réalité, Adriana, qui est une élève brillante sérieuse et impliquée, songe davantage à effectuer de longues études afin de suivre les pas de sa mère. Une fois son baccalauréat en poche, elle intègre donc l’Université Charles de Prague au sein de laquelle elle étudie la médecine. Parvenue en troisième année, les projets d’Adriana se voient remis en question.
Adriana décide durant cette année de participer à un concours de beauté. Or, elle est approchée au cours de ce concours par un chercheur de tête français, qui lui propose de s’installer en France, afin de débuter une carrière dans le mannequinat. Adriana saute sur l’occasion, d’autant plus qu’elle bénéficie des encouragements de ses parents.
Arrivée à Paris, Adriana ne tarde pas à décrocher un premier contrat. La marque de vente par correspondance les trois suisses l’embauche afin de réaliser une série de photos destinées à alimenter le prochain catalogue présentant les vêtements de la marque. Le lancement du catalogue, lui permet d’être très rapidement remarquée par de nombreuses griffes de mode qui ne tardent pas à la courtiser dans l’espoir de la voir fouler les podiums revêtue de leurs créations.
En 1999, Adriana est au sommet de sa célébrité et souhaite en profiter afin d’attirer l’attention sur différentes causes et œuvres caritatives qu’elle soutient. La même année, Adriana tente un coup d’essai pour attirer l’attention des médias ainsi que du public sur le scandale des mines anti personnel.
A compter de 2000, Adriana devient ambassadrice pour l’association la Croix-Rouge française.
En 2005, Adriana songe à un début de reconversion. Elle se lance alors dans un nouveau projet et propose à cette occasion des cosmétiques naturels et biologiques destinés essentiellement aux salons et instituts de beauté.
En 2007, Adriana anime l’émission de télé réalité nommée Tops Models qui met en compétition, plusieurs jeunes femmes désireuses d’embrasser la carrière de mannequin.
En 2008, elle devient l’égérie de la marque d’optique Atol. La même année Adriana rejoint le casting du film Astérix aux Jeux Olympiques.
En 2011, Adriana fait partie du casting de célébrités qui rejoignent le tournage de l’émission de télé réalité danse avec les stars.
En 2013, Adriana réitère cette expérience en participant cette fois-ci à l’émission de télé réalité et d’aventure Pekin Express.
Adriana Karembeu est sans conteste l’un des tops les plus aimés du public français. La pérennité de cette belle histoire d’amour tient sans doute au fait que sa personnalité lui a permis de se constituer un public de fan très larges et fidèles qui éprouvent un véritable plaisir à retrouver la belle lors de chacun de ses nouveaux projets professionnels.
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A l’image du créateur Christian Audigier, Christophe semble connaitre une ascension sans faille et sans embuches et s’est construit un véritable empire qui compte plusieurs boutiques situées aux quatre coins du monde, des Etats Unis au Moyen Orient, en passant par l’Afrique ainsi que l’Asie.
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Christophe Guillarmé est le jeune prodige français de la mode qui fait parler de lui autant pour ses créations que pour ses extravagances.
Christophe Guillarmé voit le jour le 15 septembre 1977 dans la ville d’Antibes, située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Christophe acquiert très tôt la certitude qu’il est destiné à devenir couturier.
Pour cette raison, il intègre dès la fin de ses études secondaires l’école supérieure des arts appliqués Duperré. Christophe s’y fait rapidement remarquer pour les qualités techniques et esthétiques de son travail, ainsi que pour la créativité dont il fait sans cesse preuve. L’ensemble de ces aptitudes permet à Christophe d’effectuer ses débuts auprès de grands noms tels que les couturiers Jean-Charles de Castelbajac, ou encore Stella Cadente.
En 1999, Christophe inaugure sa marque éponyme. Peu de temps après, il reçoit déjà des commentaires élogieux pour les premières créations qu’il confectionne. En 1998, Christophe s’essaie à la création de sa toute première collection. Celle-ci rencontre immédiatement un grand succès qui en fait rapidement l’un des couturier attitrés des célébrités françaises ainsi que de l’ensemble des acteurs du PAF.
En 2003, Christophe inaugure un showroom en marge des festivités du festival de Cannes. Face au succès rencontré par la première édition de cet évènement, Christophe se décidera à renouveler régulièrement l’évènement chaque année. Il se plait à y développer un style qu’il qualifie volontiers d’exotique et chic et à y mettre à l’honneur les sacs à main, accessoire qu’il affectionne particulièrement.
À l’occasion d’autres collections et lignes de vêtements, Christophe développe des pièces qui témoignent d’une forte sensibilité glamour et rock. Christophe Guillarmé ne tarde pas à compter parmi ses clients de nombreuses célébrités au nombre desquels les actrices Julie Gayet, Joséphine Jobert, le mannequin Victoria Silvstedt, l’excentrique danseuse et chorégraphe Mia Frye, ou encore les chanteuse Sofi Essaidi et Helene Ségara . Ses clientes raffolent de ses créations colorées féminines et particulièrement contemporaines.
En 2007, Christophe qui fait de plus en plus d’émules, parvient à attirer l’attention de la fédération de la haute-couture qui le convie à défiler dans un lieu exceptionnel et inhabituel : le ministère de la culture et de la communication.
En 2010, Christophe s’attèle à la création d’un parfum qu’il conçoit avec l’aide du parfumeur Jean-Dennis Saisse qu’il prénomme Tapis rouge, en référence au showroom qu’il organise annuellement et qui lui a permis de rencontrer le succès très tôt.
Actuellement Christophe Guillarmé travaille essentiellement sur le développement des moyens de conceptions et de commercialisation de ses créations à l’international.
Christophe Guillarmé est le petit frenchie qui est parvenu à séduire le monde entier avec ses créations décalées.
A l’image du créateur Christian Audigier, Christophe semble connaitre une ascension sans faille et sans embuches et s’est construit un véritable empire qui compte plusieurs boutiques situées aux quatre coins du monde, des Etats Unis au Moyen Orient, en passant par l’Afrique ainsi que l’Asie.
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Stella McCartney est la preuve vivante qu’une attitude cool et décontractée peut être génétique. En effet, la créatrice est parvenue à prouver que son talent de styliste ne la cantonnait pas au simple rôle de fille de Sir Paul McCartney.
Stella McCartney voit le jour le 13 septembre 1971, dans la ville de Lambeth, située au Royaume-Unis. En dépit de sa célèbre ascendance, Stella effectue ses études primaires au sein d’une école publique car ses parents souhaitent lui offrir une enfance normale et la tiennent donc à l’écart de la presse et des journalistes. Stella se découvre très jeune une passion pour le stylisme ce qui la conduit à créer ses premières pièces alors qu’elle n’est encore qu’une adolescente. Par la suite, c’est tout naturellement que Stella va se diriger vers ce domaine dans le cadre de ses études supérieures.
Elle étudie au sein de la prestigieuse école Saint Martins College of Art and Design, située à Londres, au sein de laquelle elle suit un cursus renommé. Stella fait ses premières armes pour la maison Christian Dior. Elle contribue modestement à l’élaboration des créations qui composent la première collection de la ligne haute couture de la maison Christian Dior.
En 1995, le défilé de fin d’étude de Stella rassemble différents mannequins dont la renommée n’est plus à faire telles que Naomi Campbell ou encore Kate Moss. Le défilé de Stella témoigne d’ores et déjà du caractère prometteur de ses créations. Elle sort donc de son école avec son diplôme en poche. Stella n’attend pas davantage pour se mettre à son compte et proposer ses premières créations. En parallèle, elle est recrutée successivement par différents styliste, auprès desquels elle se perfectionne.
Stella travailla ainsi chez la styliste Betty Jackson, ainsi qu’au sein de la maison de mode Chloé. Stella acquiert rapidement une grande notoriété qui lui permet lancer sa propre marque éponyme, de proposer les lignes de produit qu’elle développe et de multiplier les collaborations prestigieuses avec des grandes marques comme l’Oréal qui la sollicite pour la conception d’un parfum, ou par les marques H&M et Adidas avec laquelle elle collabore pour créer différentes pièces qui composent des collections capsules qui ne tardent pas à être épuisées en magasin.
Le succès incroyable et l’ascension fulgurante de sa marque lui permettent de réaliser un partenariat intéressant avec le groupe Gucci. Stella fait également parler d’elle pour ses fortes convictions en matière de mode. Etant végétarienne, Stella s’est engagée à ne pas recourir au cuir ou à la fourrure pour la conception de ses créations.
En 2012, elle a l’honneur de se voir désigner pour dessiner et concevoir les tenues et équipements destinés aux sportifs anglais qui concourent lors des jeux olympiques d’été de 2012 organisés à Londres.
La mode de Stella McCartney présente l’originalité de convenir aux consommateurs soucieux de la cause animale qui n’hésitent pas à adopter un mode de vie végétarien voir vegan.
Stella McCartney offre en effet plus que de simples créations mais un véritable mode de vie qui permet d’être en phase avec ses convictions les plus profondes.
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Emmanuelle Khanh voit le jour le 12 septembre 1937 à Paris. Emmanuelle débute sa carrière dans la mode en tant que mannequin. Elle est en effet recrutée par la maison de mode Balenciaga qui la recrute en tant que mannequin cabine. Cette fonction permet à Emmanuelle de nouer des contacts avec les créateurs et de les voir travailler.
En effet les mannequins cabines ne défilent pas sur les podiums mais exercent auprès des stylistes qui essaient leurs créations sur elles pour la première fois. Emmanuelle occupe cette fonction durant près de trois années pour la griffe. Emmanuelle intègre successivement les maisons Givenchy, Dorothée Bis et Cacharel.
Apres cette expérience, Emmanuelle se lance dans le stylisme. Elle se fait connaitre pour les jupes ainsi que pour les chemises qu’elle conçoit dans l’optique de composer un dressing destiné aux femmes actives, aux working girls. Le style d’Emmanuelle s’appuie également sur un important travail de recherche sur les matériaux et les textiles employés pour ses créations.
Elle n’hésite pas non plus à coupler sa passion de la mode avec son amour pour l’architecture et se plait ainsi à concevoir des créations inspirées de l’architecture.
En 1961, Emmanuelle se lance dans le prêt-à-porter féminin avec une collection qu’elle présente la même année. Emmanuelle Khanh n’hésitera pas à justifier ce choix près de trois ans plus tard en déclarant qu’à ces yeux, la haute couture est morte et qu’elle entend désormais créer pour la rue afin de concevoir des pièces destinées au quotidien.
En 1966, Emmanuelle collabore avec la marque de vente par correspondance la redoute, pour laquelle elle crée une collection capsule exclusive que la marque propose en édition limitée. Emmanuelle s’emploi également à développer de nouvelles lignes au sein de sa marque et propose des collections entières d’accessoires qui comptent des chapeaux, des sacs ainsi que des gants.
En 1970, Emmanuelle Khanh créer sa marque éponyme. A cette occasion, Emmanuelle lance également une collection de lunettes qui ne tarderont pas à assurer sa renommée.
A compter de 1995, Emmanuelle Khanh cesse de créer durant plusieurs années, afin de parvenir à mettre un terme aux difficultés financières éprouvées par sa marque durant la décennie 90.
En 2007, sa marque est cependant achetée par Didier Marder. Cette opération lui permet de relancer ses activités de conception.
Emmanuelle Khanh s’impose également comme l’une des ambassadrices du savoir-faire français puisqu’elle s’attache à faire fabriquer l’intégralité des pièces qu’elle propose à ses clients par des ateliers de création situés en France.
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Le nom de Cathy Horyn gagnerait à être davantage connu en raison du rôle majeur que cette dernière a joué au sein des rédactions de magazines ou de journaux dans lesquelles elle a successivement travaillé. Bien que le rôle des critiques de mode soit souvent passé sous silence, il parait important de souligner l’impact de leurs critiques sur le travail des créateurs de mode.
Cathy Horyn voit le jour le 11 septembre 1956 dans l’état américain de l’Ohio situé aux Etats-Unis. Elle effectue ses études supérieures au sein du Barnard College ainsi que de la Northwestern’s Medill School of journalisme. Cathy est alors consciente de sa volonté de lier à la fois son envie d’embrasser la profession de journaliste et de la concilier avec son amour pour la mode.
En 1986, elle fait ses premières armes au sein du quotidien le Détroit News. Soucieuse de devenir critique de mode, Cathy n’y reste que quatre années avant de s’envoler pour Washington. Une fois sur place, Cathy Horyn parvient à intégrer la rédaction du Washington Post.
En 1990, elle est sollicitée par le magazine Vanity Fair au sein duquel elle rédige de nombreux articles et chroniques.
En 1995, Cathy met un terme à sa collaboration avec le magazine Vanity Fair.
En 1999, elle est nommée à la tête de la rubrique mode du New York Times. Cathy Horyn déborde alors d’énergie et d’idées qu’elle ne tardera pas à mettre en place. Elle peut ainsi se targuer d’avoir été la conceptrice de l’un des premiers blogs dédié à la mode. Ce dernier est baptisé runway, en hommage aux podiums que foulent les mannequins lors des défilés auxquels elles participent.
Cathy n’hésite pas à travailler également pour les éditions américaines des magazines Vogue, Harper’sBazaar ainsi que pour le Herald Tribune.
En 2013, Cathy abandonne l’ensemble des fonctions qu’elle occupait au sein du New York Times, mettant ainsi un terme à une collaboration de près de quinze ans. Cathy Horyn souhaite désormais s’adonner à de nouveaux projets et entend élaborer un livre qui retrace l’histoire de la mode depuis les années 1850 en remontant le fil des siècles, des époques ainsi que des tendances jusqu’aux années 2010.
En 2013, l’expertise de Cathy en matière de mode et de tendance lui vaut d’être conviée par la très prestigieuse université de Stanford au sein de laquelle Cathy anime une série de plusieurs conférences consacrées aux tendances. Cathy est une critique de mode que l’on peut qualifier de consciencieuse et sans concession.
Il n’est plus utile de compter le nombre de créateurs qui l’ont officiellement banni de l’ensemble de leurs shows et de leurs défilés en raison des critiques de Cathy jugées excessives ou acerbes. C’est cependant ces critiques qui ont permis à Cathy d’accéder à la notoriété qui est désormais la sienne et lui confèrent le crédit qui est désormais le sien dans ce milieu où la langue de bois n’est pas nécessairement exclue.
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L’inspiration de Karl Lagerfeld ne connaissait pas de limite. Couturier adulé dont le talent est unanimement reconnus par ses pairs, Karl refusait de se cantonner à ce seul domaine et ne se privait pas de s’adonner à sa seconde passion qui était la photographie de mode.
Karl Lagerfeld né Karl Otto Lagarfeldt voit le jour le 10 septembre 1933 dans la ville de Hambourg, située en Allemagne.
En 1953, il est à peine âgé de 20 ans lorsqu’il quitte son pays natal afin de s’installer en France avec sa mère. A peine installé en France, Karl reprend des études secondaires au sein du très chic lycée Montaigne situé à Paris.
En parallèle de ses études, Karl tente de se lancer dans un projet qui lui permettrait de vivre de sa passion pour la mode. Il se prépare donc durant l’année scolaire à être auditionné afin de concourir pour le prix international de Woolmark. Le travail et les efforts de Karl sont récompensés par l’octroi du premier prix, qu’il remporte en même temps qu’Yves Saint Laurent. Ne parvenant pas à les départager, le jury les déclare en effet ex aequo. Ce concours lui ouvre également la cour des grands de la mode car l’un des membres du jury n’hésite pas à le rappeler afin de lui donner sa chance. Karl bénéficie ainsi des enseignements du styliste Pierre Balmain lors de ses débuts. Ce dernier fait office de véritable mentor pour le jeune Karl.
Dès 1955, Karl travaille donc auprès de Balmain en qualité d’assistant personnel. Karl y restera près de sept années mais n’hésite pas à proposer ses services auprès d’autres créateurs.
En 1959, il parvient à rejoindre les équipes du créateur Jean Patou.
En 1962, Karl Lagerfeld quitte cependant Balmain et intègre les équipes de la marque Chloé. Il est amené à y relever un nouveau défi car l’essentiel de sa mission auprès de la griffe est de concevoir des accessoires ainsi qu’une ligne entièrement composée de pièces de prêt-à-porter.
En 1983, Karl est courtisé par la maison de mode Chanel. La maison est alors au bord de l’agonie depuis le décès de Coco Chanel survenu quelques années plus tôt, en 1971. Karl accepte de se frotter à ce nouveau challenge. Il s’entoure aussitôt de nombreuses personnalités qui parviendront à sublimer son talent, au nombre desquelles le mannequin Inès de La Fressange.
En 1991, Karl renoue brièvement avec la maison Chloé pour laquelle il conçoit une collection qui remporte un grand succès. La même année, il est récompensé par un prix international qui lui est remis par le Conseil des créateurs de mode américains.
En 2012, Karl bouscule encore et toujours le monde de la mode en ouvrant une boutique en ligne destinée à lui permettre de proposer les produits issus de la marque KARL.
En novembre de cette même année, il est élu « styliste le plus influent des 25 dernières années ». Une récompense bien méritée pour ce prolifique créateur qui supervise, durant ses dernières années d'activité, une vingtaine de collections par an, toutes marques confondues.
La silhouette emblématique de Karl Lagerfeld est reconnaissable entre mille. Le très chic créateur est ainsi parvenu à imposer une silhouette décalée et atypique censée représenter sa personnalité et qui constitue désormais un véritable logo pour l’ensemble des créations et des produits estampillés Lagarfeld.
Karl Lagerfeld meurt le à l'hôpital américain de Paris de Neuilly-sur-Seine, des suites d'un cancer du pancréas.
Ses obsèques sont célébrées le 22 février 2019 à Nanterre. Il est ensuite incinéré. Ses cendres, conformément à sa demande, sont mêlées à celles de sa mère, ainsi qu'une partie de celles de Jacques de Bascher, son compagnon jusqu'à sa mort en 1989. Leurs cendres reposent dans un endroit tenu secret.
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Le pseudonyme du mannequin Coco Rocha, la prédestinait tout naturellement à embrasser une carrière prometteuse et brillante qui la mène actuellement à défiler sur les podiums pour les griffes les plus renommées.
Coco Rocha, née Mikhaila Rocha voit le jour le 10 septembre 1988 dans la ville de Toronto, située au Canada. Coco pratique avec beaucoup de ferveur et de technicité la danse irlandaise traditionnelle. Son niveau dans ce domaine, lui ouvre les portes d’une véritable carrière professionnelle de danseuse. Très jeune, elle participe ainsi à de nombreuses compétitions de danses irlandaises, au cours desquelles elle parvient à remporter divers prix.
La carrière de Coco semble alors toute tracée. Cependant, une rencontre vient bouleverser le cours de ses projets. En 2002, elle est à peine âgée de 14 ans, lorsqu’elle est repérée au cours d’une compétition par un chasseur de tête. Coco ne donne pas suite immédiatement à la proposition qui lui est faite.
En 2003, Coco Rocha débute officiellement sa carrière de mannequin au sein de l’agence de mannequin Elite.
Elle effectue l’un de ses premiers shooting photo pour la maison de mode Dolce & Gabbana. La même année. Coco est immortalisée par le photographe de mode Steven Meisel qui la shoote pour la une de l’édition italienne du magazine Vogue.
En 2006, Coco a l’honneur d’ouvrir le défilé du créateur Jean-Paul Gaultier, à la demande de ce dernier. Coco y réalise alors une prestation de danse irlandaise qui fait une forte impression sur l’ensemble des acteurs du milieu présents lors de ce défilé.
En 2007, elle est contactée par la maison Yves Saint Laurent qui souhaite faire d’elle l’égérie de son denier parfum dénommé Elle.
La même année, Coco décroche la couverture de l’édition américaine du magazine Vogue lors d’un numéro consacré aux mannequins dont la carrière est en pleine ascension.
Dès 2008, Coco pose à l’occasion de la réalisation du calendrier Pirelli qui cette année prend la décision de confier la charge de la création de son calendrier au photographe de mode Patrick Demarchelier.
En 2009, la maison Calvin Klein lance un nouveau parfum nommé CK One Summer. Coco accepte de devenir le visage de ce parfum, après que la marque lui ait proposé un contrat d’égérie pour ce parfum.
Coco Rocha est courtisée à maintes reprises par le créateur Karl Lagerfeld qui désire associer le visage du jeune mannequin à la prestigieuse griffe.
En 2013, Coco devient animatrice et jurée de l’émission de télé réalité intitulée The Face aux côtés des mannequins Naomi Campbell et Karolina Kurkova. Cette émission a pour but de révéler de jeunes femmes qui désirent embrasser la profession de mannequin.
Coco Rocha est un mannequin atypique dans le monde du mannequinat. Engagée dans le syndicat Model Alliance, qui œuvre pour protéger la santé des jeunes mannequins encouragés à mincir et à adopter une silhouette filiforme proche de la maigreur, Coco entend également se laisser guider par son éthique personnelle pour déterminer les contrats qu’elle accepte et refuse ainsi que les contrats qui ne lui paraissent pas compatibles avec ses croyances religieuses.
Coco Rocha par Matthew Priestley pour l'Officiel Thaïlande (septembre 2016)
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Tim Blanks est l’un des journalistes de mode les plus influents de la planète. Ce statut particulier lui vaut donc d’être un homme particulièrement suivi et écouté, car Tim Blanks est susceptible de déceler aisément les acteurs qui compteront demain, ceux qui parviendront à percer et à s’imposer dans le milieu de la mode. Tim Blanks possède également le redoutable pourvoir de parvenir à faire et défaire les carrières.
Tim Blanks a vu le jour en Nouvelle-Zélande. Tim fait preuve très jeune de facultés exceptionnelle. Il entre ainsi à l’université à l’âge de quinze ans. Il effectue, plus tard, ses premiers pas dans la vie professionnelle dans le monde de la télévision. La vocation de Tim Blanks a vu le jour de façon tardive. C’est en effet en 1985, alors que Tim assistait à un défilé organisé par la maison de mode Yves Saint Laurent qu’il a acquis la conviction que le monde de la mode était celui dans lequel il rêvait d’évoluer. A compter de cet évènement, Tim n’a eu de cesse de travailler d’arrache-pied dans le but de parvenir à vivre de ses commentaires précis et éclairés dont il est possible de se délecter en consultant les medias spécialisés dans ce domaine.
Tim Blanks parvient par la suite à prendre la tête du programme télévisé dénommé Fashion File. Il quitte cependant ce programme après plus de 17 années d’animation. Tim Blanks est alors nommé rédacteur en chef du magazine de mode canadien dénommé Flare.
Il effectue également des reportages et des documentaires sur le milieu de la mode et sur les créateurs. Tim travaille aussi à la rédaction d’un livre qui tente de retracer le parcours, l’histoire ainsi que le travail des créateurs de mode de la marque Dolce & Gabbana. Tim continue actuellement de contribuer à la rédaction de nombreux articles au titre desquels les magazines Vogue, Financial Times ou encore Fantastic Man. Tim Blanks ne compte pas les rédactions qui le courtisent dans le but de s’assurer de pouvoir publier ses articles.
Il est également l’un des plus fameux contributeurs du site internet style.com. L’ensemble des contributions que Tim a apporté à ce site lui a permis de voir sa renommée croitre davantage et lui permet désormais de couvrir les plus grands évènements de mode qui se déroulent aux quatre coins de la planète.
En 2013, il se voit décerner le prix du journalisme de mode par le conseil des créateurs de mode américains. Tim Blanks est définitivement l’homme à suivre pour s’assurer de ne pas perdre une miette des tendances de demain ainsi que celles qu’il est raisonnable d’éviter ou d’abandonner.
Sans conteste, se fier à Tim Blanks équivaut à s’assurer de rester toujours à la pointe des tendances et de ne jamais commettre le moindre faux-pas.
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Jacques Fath voit le jour le 6 septembre 1912 dans la ville de Maison Laffitte, située dans le département des Yvelines. Il ne grandit pas dans un univers d’où la mode est exclue. En réalité, c’est même tout l’inverse puisque son arrière-grand-mère paternelle est illustratrice de mode. Avec une telle ascendance, il n’est pas étonnant que dès sa plus tendre enfance, Jacques éprouve le besoin de créer et de concevoir des vêtements, des robes plus particulièrement.
En dépit de ce rêve, Jacques accepte néanmoins de suivre un cursus d’études plus classique et suit dans un premier temps des cours au sein de l’école de commerce de Valenciennes. Il ne renonce pas pour autant à son rêve puisqu’il décide en parallèle de ses études, de travailler notamment afin de financer des cours du soir qui lui permettent d’apprendre les bases de la coupe ainsi que du dessin de mode. Fort de ces nouveaux apprentissages et enseignements, Jacques s’adresse alors à différents couturiers afin de leur proposer ses services en tant qu’apprenti. Le couturier Paillard Lacroix répond favorablement à cette proposition.
En 1936, Jacques inaugure un atelier de création situé à Paris. Pour faire tourner son commerce, il recrute huit employés qui le secondent à toutes les étapes de créations.
En 1937, Jacques Fath décide de voler de ses propres ailes et entend présenter ses premières pièces au cours d’un défilé. Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, Jacques ne cesse pas pour autant de créer et entend même poursuivre son idée de libérer les mouvements de la femme et de lui donner plus d’aisance avec des jupes amples qui leur permettent notamment d’utiliser des vélos, ce qui constitue un progrès important pour les femmes qui parviennent ainsi à circuler et se déplacent sans avoir besoin de faire appel à un homme pour les conduire. Les créations de Jacques évoluent ensuite lorsque ce dernier propose des vêtements drapés ainsi que des associations particulières de couleurs.
Après la guerre, le succès de Jacques ne retombe pas pour autant. Le créateur se place en effet sur un nouveau créneau qui lui permet de maintenir son succès et de renouveler sa clientèle. Il lance un style excessivement chic qu’il définit comme le style de la jeune parisienne tendance. Jacques propose notamment de superbes robes longues de velours destinées aux soirées mondaines.
Jacques Fath décède prématurément des suites d’une leucémie le 13 novembre 1954 à Paris, à l’âge de 42 ans. En dépit de sa disparition brutale, Jacques Fath laisse en héritage de nombreuses créations mais également une certaine conception de la mode dont sa femme assure précieusement la conservation et la pérennité en agissant en qualité de directrice artistique de sa marque dans l’espoir de perpétuer l’esprit de Jacques Fath et de rendre hommage à son immense talent.
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Presque trente ans après ses débuts, Chantal Thomass est devenue la papesse incontestée de la lingerie délicate. Impossible de passer à côté de cette extravagante créatrice de lingerie dont la silhouette et la frange noire structurée sont devenue iconiques.
Chantal Thomass, née Chantal Genty voit le jour le 5 septembre 1947, dans la ville de Malakoff. Chantal côtoie très tôt l’univers de la mode car sa mère exerce la profession de couturière. Cela lui vaut quelques ennuis durant son enfance. En effet, inscrite au sein d’un collège religieux, Chantal s’y fait sanctionner pour avoir osé apporter des modifications à l’uniforme en vigueur au sein de ce collège. Ce fort penchant pour la mode ne la quittera plus puisque Chantal va jusqu’à prendre la décision de renoncer à passer le baccalauréat pour laisser libre cours à son désir de devenir styliste. Chantal intègre donc une école de dessin qui lui permet de faire l’apprentissage des bases du stylisme.
Elle débute sa carrière au sein de la marque Dorothée bis qui lui permet de se perfectionner.
En 1967, Chantal s’attèle à la création de pièces destinées à composer une ligne de vêtements de prêt-à-porter. La même année, Chantal inaugure sa propre marque de prêt à porter qu’elle baptise Ter et Bantine. Les premières créations de Chantal parviennent à susciter rapidement l’attention d’une clientèle aisée qui ne manquera pas de soutenir et de promouvoir ses créations. Parmi ces nombreux soutiens, Chantal peut notamment compter sur celui de l’actrice française Brigitte Bardot dont la carrière décolle.
En 1975, Chantal conçoit sa toute première collection de pièces de lingerie fine qu’elle présente alors sous son nom. Le premier défilé de Chantal marque durablement les esprits car aucun créateur de mode avant elle n’avait pensé à mettre la lingerie à l’honneur en faisant défiler des mannequins en lingerie. Au fil des années, Chantal continue de bousculer les codes et les conventions en vigueur dans le monde de la lingerie. Chantal modernise toutes les pièces phares de la lingerie féminine. Les soutiens-gorge, les guêpières, les porte-jarretelles, les corsets, les bas, les culottes, les strings, rien n’échappe à la fièvre créatrice de Chantal qui redonne à chacune de ses pièces ses lettres de noblesse. Chantal remet également la dentelle au goût du jour, en proposant des collants composés exclusivement de cette matière.
En 1981, Chantal s’attèle à la modernisation de son image et fait pour cela appel au publicitaire Benoit Devarrieux qui lui propose d’accoler à son nom un logo qui représente son propre profil.Cette signature visuelle rajeunit la marque.
En 2004, Chantal ouvre une boutique à Paris. Le style boudoir de sa boutique renforce l’aura de la marque qui attire une clientèle plus jeune éprise de ce style chic et glamour.
Dans les années 2010, Chantal ne cesse de travailler sur la commercialisation et la promotion de ses collections en restant fidèles à l’ADN de la marque.
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Maryna Linchuk est le top modele russe qui truste les podiums et les couvertures depuis près de 9 ans à présent. La beauté intemporelle de cette jeune femme en fait une égérie courue et prisée par les plus célèbres maisons de mode.
Maryna Linchuk voit le jour le 4 septembre 1987 dans la ville de Minsk, située en Biélorussie. Repérée dans sa ville natale par un chasseur de tête, Maryna débute tardivement une carrière dans le mannequinat. Elle fait ses premiers pas au sein de l’agence de mannequin DNA Model Management.
En 2008, elle est choisie par la maison Dior pour devenir l’égérie du parfum dénommé Miss Dior Chérie. Pour assurer la promotion du parfum, la maison Dior confie à la réalisatrice Sofia Coppola le soin de réaliser un film publicitaire dans lequel joue Maryna. La belle y fait sensation. Cette expérience ouvre à Maryna de nouvelles possibilités. Maryna décroche alors plusieurs contrat avec les marques Belstaff, Gap ou encore Dolce & Gabbana.
Maryna remporte également des contrats publicitaires pour les marques Kenneth Cole, Escada, Max Mara ou encore Gap.
En 2008, elle est invitée par la maison de mode Victoria’s Secret à rejoindre le très select clan des anges qui regroupe les mannequins les plus côtés de La planète. Maryna accède ainsi au statut tant convié de top modele. La prestance de Maryna est saluée à la suite de ce défilé qui lui ouvre également l’accès au catalogue de la marque qui ne cessera plus de la contacter régulièrement afin de collaborer à nouveau avec elle.
En 2009, Maryna est courtisée par la marque de prêt à porter H& M. Maryna accède également à de nouveaux contrats dans le domaine du luxe puisque la maison Dior la sollicite à nouveau à cette époque.
La même année, Maryna obtient la confirmation de son récent statut de top modele car l’édition française du magazine Vogue la mentionne dans son classement des 30 mannequins phares des années 2000.
Cette année-là tout réussit à Maryna qui truste véritablement les podiums et les couvertures des magazines. La belle participe notamment aux défilés des maisons Marc Jacobs, Hermès, Ralph Lauren, Balmain, Hermès, Gucci et Donna Karan.
En 2010, la réalisatrice Sofia Coppola fait à nouveau appel à elle pour la casting de son nouveau film intitulé Somewhere.
En 2013, elle accepte de figurer dans le catalogue Swim 2013 de la marque Vitcoria’s Secret.
En 2014, elle se prête au jeu de la figuration pour les besoins du nouveau clip musical du chanteur Mr Probz. En quelques années, la très discrète Maryna Linchuk est parvenu sans encombre à se faire une place de choix dans le monde de la mode.
Devenue incontournable pour de nombreuses marques, la belle n’a désormais d’autre choix que de sélectionner avec précautions ses nouveaux engagements car le succès qu’elle rencontre lui vaut d’être l’un des visages les plus recherchés et sollicités de la planète mode.
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Anthony Vacarello est le styliste belge qui monte. Ce créateur inconnu il y a cinq ans à peine, est désormais en passe de devenir incontournable dans le monde de la mode.
Anthony Vacarello voit le jour le 4 septembre 1982 dans la ville de Bruxelles, située en Belgique. il grandit et évolue bien loin du monde de la mode et ne songe pas de prime abord à tenter une carrière dans ce domaine. Anthony opte donc dans un premier temps pour un cursus bien plus classique et s’oriente donc à l’université ou il étudie le droit pendant deux ans. Il effectue ses études supérieures au sein de l’école La Cambre où il étudie essentiellement l’art et les techniques de la sculpture. Anthony en sort diplômé en 2006.
La même année, Anthony se présente au Festival international de mode et de photographie d’Hyères. Les créations qu’il y présente trahissent de nombreuses références à l’actrice italienne de films porno baptisé la Cicciolina. Anthony remporte le premier prix qui lui est décerné par le jury.
Avec ces premières créations, le ton est donné, Anthony annonce d’emblée son faible pour les pièces extrêmement sexy et glamour qu’il orne de drapés impressionnants et maitrisés ainsi que les coupes strictes et pures. Anthony n’hésite pas à donner un ton résolument bling bling et scintillants à ses créations qu’il fait porter par de véritables sirènes aux jambes interminables.
En 2009, Anthony lance sa propre marque éponyme et présente quelques temps plus tard sa première collection. Il rejoint ensuite l’équipe de création de la maison de mode Fendi. Anthony y travaille alors auprès du couturier Karl Lagerfeld. Il n’y reste cependant que deux années.
En 2010, Anthony Vacarello est contacté par la marque de vente par correspondance la Redoute, pour laquelle il compose une collection capsule.
En 2011, il remporte le prix de l’association nationale pour le développement des arts et de la mode qui a pour but d’encourager et de soutenir les débuts des jeunes créateurs. Les créations d’Anthony Vacarello séduisent un public de célébrités connues aux quatre coins de la planète, ce qui lui permet alors de diffuser plus aisément son travail.
Après cette expérience, Anthony parvient à séduire la créatrice Donatella Versace par son travail. Donatella Versace lui propose alors d’accéder au rang de directeur artistique de Versus Versace, rôle qu’il endosse à compter de janvier 2015.
En 2016, il est propulsé à la tête de la maison de mode Yves Saint Laurent, au sien de laquelle il est amené à officier en qualité de directeur artistique, avec la difficile tâche de parvenir à se faire un nom comme est parvenu à la faire avant lui le créateur Hedi Slimane, auquel il succède.
Les créations d’Anthony Vacarello semblent toute être pensées pour habiller Lou Doillon, excellente amie du styliste qui fait également office de muse et lui inspire de nombreuses tenues destinées à des filles félines, rock et décalées tantôt adeptes de vêtements classiques, tantôt adeptes de pièces décalées et surprenantes.
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Gareth Pugh fait figure d’artiste maudit de la mode. Rapidement remarqué pour ses créations pointues par les professionnels de la mode, Gareth a néanmoins connu un parcours difficile avant de parvenir à séduire le grand public.
Gareth Pugh voit le jour le 31 août 1981 dans la ville de Sunderland, située au Royaume-Unis. Il entre très rapidement en contact avec le monde de la création textile. En effet, Gareth Pugh débute sa carrière professionnelle en tant que costumier au sein de l’English National Young Theater en 1995, à l’âge de 14 ans. Il fait également le choix d’études secondaires professionnelles et entre au lycée de Sunderland, ce qui lui permet de travailler sur de projets de conception. Une fois son diplôme obtenu, Gareth intègre l’école Central Saint Martins de Londres.
En 2003, lors de la traditionnelle présentation des collections de fin d’études, Gareth fait une présentation saluée qui lui vaut de faire la couverture du magazine Dazed & Confused. Gareth monte alors un collectif nommé !WOWOW ! avec quatre autres artistes. Suite à cette prestation, Gareth rejoint les équipes de créations du couturier Rick Owens.
Quelques temps plus tard, Gareth se voit proposé l’opportunité de présenter ses créations personnelles lors de la semaine de la mode organisée à Londres. Gareth est invité très peu de temps avant l’élément et ne dispose pas de pièces à présenter. Cependant, le styliste anglais n’envisage pas un instant de ne pas s’y présenter et s’attèle alors à la création d’une collection entière. Au bout de quatre semaine d’effort et de travail, la collection de Gareth et fin prête. Lors de la semaine de la mode, son show impressionne les rédactions des magazines de mode.
En 2005, Gareth inaugure sa maison de mode éponyme. Ses premières collections révèlent des vêtements lumineux et extravagants. Gareth prête beaucoup d’attentions à la structure d’ensemble de ses créations ainsi qu’aux détails. C’est notamment pour cette raison que certaines de ses créations sont qualifiées de gothiques par les critiques.
En 2006, le créateur présente une première collection sous son nom lors de la Fashion week. La même année, il est contacté par la chanteuse australienne Kylie Minogue qui lui commande les costumes de sa nouvelle tournée intitulée The Greatest Hits Tour.
En 2007, il est nommé jeune créateur de l’année par l’édition britannique du magazine Elle.
En 2008, Gareth Pugh remporte le prix de l’Association nationale pour le développement des Arts et de la Mode, ce qui lui apporte un soutien financier considérable pour développer ses prochaines collections. Quelques mois plus tard, il opère un changement de cap et délocalise ses ateliers de création et de conception de Londres, pour les installer à Paris.
En 2009, il lance une collection de vêtements destinée aux hommes et annonce également son souhait de développer toute une gamme de cosmétiques.
En 2010, Gareth part à la conquête du continent asiatique grâce à une boutique qu’il implante à Hong Kong.
L’excentricité assumée de Gareth Pugh ainsi que sa maîtrise parfaite des découpes lui ont valu de remporter un franc succès auprès de nombreuses célébrités, avant d’atteindre enfin le cœur du grand public.
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Geoffrey Beene est perçu comme le père du minimalisme pour avoir souvent été salué pour son approche atypique de la haute couture. Geoffrey Beene voit le jour le 30 août 1924 en Louisiane, aux Etats Unis.
Durant sa jeunesse, il est encouragée à embrasser la profession de médecin car de nombreux membres de sa famille exercent cette profession. Geoffrey Beene préfère cependant se tourner vers sa passion, ce qui le conduit à intégrer la New York Traphagen School of fashion.
Par la suite, il bénéficie également d’enseignements dispensé à Paris par l’école de la chambre syndicale de la haute couture parisienne.
En 1951, il débute sa vie professionnelle en qualité de concepteur d’atelier. Geoffrey Beene travaille ensuite en tant que styliste pour des vêtements pour femme. En 1963, il met un terme à cette activité professionnelle.
En 1963, il inaugure la maison de couture Geoffrey Beene Inc sur la très chic 7ème avenue située à Manhattan.
En 1967, il est contacté par Lyndon B Johnson, alors Président des états unis, qui lui commande une robe de mariée destinée à sa fille. Sa conception particulière de la mode et le caractère minimaliste de ses créations ne tarde pas à faire parler de lui et lui vaut de nombreuses commandes de la part des familles les plus aisées de la ville.
Geoffrey ne s’arrêtera pas la et deviendra l’un des fournisseurs de Nancy Reagan, la femme du Président Ronald Reagan. Geoffrey Beene n’hésite pas à proposer sa propre conception de la mode, il présente ainsi une robe de soirée composée exclusivement de denim.
Le créateur remporte un franc succès en présentant des robes simples et confortables. Il contribuera à lancer la carrière de jeunes talents de la mode, au nombre desquels le futur grand créateur Alber Elbaz.
En 1984, l’influence du travail de Geoffrey Beene dans le milieu de la mode fut telle que le conseil des créateurs de mode américain n’hésite pas à créer un prix intitulé le Geoffrey Beene Liftime Achievement Award. Ce prix sera remis annuellement à de nombreux créateurs talentueux parmi lesquels Oscar de la Renta en 1989, Ralph Lauren en 1991, Yves Saint Laurent en 1997, Anna Sui en 2009 ou encore Tom Ford en 2014.
Geoffrey Beene décède le 28 septembre 2004 à l’âge de 77 ans des suites d’une pneumonie. Le travail de Geoffrey Benne lui aura permis de remporter de très nombreux prix dont quatre récompenses remises par le conseil des créateurs de mode américains, un prix d’excellence ainsi que le prix Coty. Geoffrey Beene se révéla également être un généreux mécène pour de nombreuses œuvres caritatives ou pour des campagnes de lutte contre le cancer ou les violences domestiques.
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Il est impossible de passer à côté d’Iris Apfel. La célèbre nonagénaire aux lunettes oversizes et à la bonne humeur communicative est devenue un véritable phénomène de mode qui contribue à la diversification des icônes de mode.
Iris Apfel, née Iris Barrel, voit le jour le 29 août 1921 dans le Queens aux Etats-Unis. Iris effectue ses études supérieures au sein de l’université de New York, au sein de laquelle elle étudie l’art ainsi que l’histoire de l’art. Apres avoir achevé ce premier cursus, Iris complète sa formation initiale par des études d’art au sein de l’école Wisconsin située à Madison.
Recrutée par le journal Women’s Wear Daily, Iris travaille ensuite un temps pour un designer d’intérieur, avant de rejoindre un illustrateur en qualité d’assistante.
En 1950, elle lance sa propre entreprise de conception et de confection de vêtements dont l’une des spécialités est la réalisation de tissus anciens. Friande de découvertes, Iris propose également à ses clients des articles qu’elle chine aux quatre coins du monde, notamment en Europe et en Afrique.
Le succès rencontré par son entreprise lui permet de se diriger vers un autre secteur qu’elle affectionne également : la décoration d’intérieure. Elle sera ainsi amenée à concevoir la décoration de nombreux espaces intérieurs pour des clients privés. Elle décrochera même à neuf reprises des contrats de décoration portant sur des pièces de la Maison blanche.
En 1992, Iris se sépare de sa société et prend sa retraites.
En 2005, le Metropolitain Museum de New-York lui consacre une exposition au cours de laquelle sont exposées un grand nombre des pièces lui appartenant. Elle devient l’égérie de la marque Custo Barcelona. Iris est également courtisée par de nombreuses marques qui souhaitent entamer une collaboration avec elle, à l’image de Ralph Lauren ou de Dries Van Noten. Durant les Fashion week, Iris n’hésite plus entre deux défilés auxquels elle assiste, à rejoindre le rang des mannequins qui défilent, à l’instar de la prestation qu’elle réalisé lors du show Joanna Mastroianni.
En 2014, le documentariste Albert Maysles lui consacre un film documentaire. Peu de temps après, la marque de cosmétique Mac fait appel à Iris pour une nouvelle ligne composée de différents produits de maquillage. Iris se prête volontiers à cette nouvelle expérience, avant de concevoir une ligne de bijoux destinée à la marque Yoox.
En 2016, Ie constructeur automobile Citroën la contacte afin de lui proposer de devenir l’égérie de la Nouvelle DS3, le dernier modèle lancé par la marque. La même année, Iris se lance également dans une collaboration avec la marque Happy Socks ainsi que dans un partenariat avec le téléachat américain. Iris a d’ores et déjà anticipé l’avenir de l’impressionnante collection de vêtements et de bijoux qu’elle est parvenue à rassembler tout au long de sa vie. Iris souhaite en effet qu’une partie importante de son dressing revienne au musée du Massachusetts.
Iris Apfel se plaît à se qualifier de starlette gériatrique et revendique avec fierté sa nouvelle image d’icône mode décalée et entend également assumer l’ensemble de ses excentricité.
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Le prestige et la renommée de la griffe Burberry ont conduit à reléguer peu à peu aux oubliettes le nom de Thomas Burberry, précurseur dans le monde de la mode. Pourtant, de son vivant, Thomas Burberry a connu une renommée considérable, en faisant office de fournisseur pour les grandes fortunes anglaises ainsi que pour la Cour d’Angleterre.
Thomas Burberry, voit le jour le 7 août 1853 dans le village de Brockham, situé en Angleterre. En 1856, il n’est âgé que de 23 ans, mais il déborde d’ambition et décide de procéder à l’ouverture de sa propre boutique afin d’y exercer une activité de drapier. Thomas s’installe donc dans la ville de Basingstoke. Thomas est doté d’une santé particulièrement fragile et souffre régulièrement de rhumatismes, ce qui lui vaut de consulter fréquemment son médecin.
Lors de l’une de ces consultations, son médecin lui suggère de profiter de ses talents de tailleur, afin de se confectionner des vêtements sur mesure adaptés à ses besoins. Thomas a besoin de porter des vêtements qui lui permettent de conserver une température moyenne et de ne pas transpirer. Thomas Burberry suit donc les conseils de son médecin pour se confectionner différents vêtements.
Initialement conçus pour lui, il ne tardera pas à confectionner d'autres pièces qu’il proposera à sa clientèle.
En 1880, après plusieurs années d’essais et de tentatives infructueuses, Thomas parvient enfin à créer un tissu imperméable et très résistant. C’est le début de la gabardine, qui connaitra un grand succès et ne tardera pas à devenir très prisée pour la confection de nombreux vêtements d’extérieur, notamment pour les vêtements de protection contre la pluie.
Thomas Burberry dépose des brevets pour les textiles qu’il confectionne et parvient à gagner une véritable longueur d’avance sur ses concurrents. Le succès de Thomas Burberry lui permet alors de faire fructifier son commerce et de procéder à l’ouverture d’une nouvelle boutique, située au sein de la ville de Londres cette fois-ci.
Lorsque la première guerre mondiale éclate, Thomas se voit confier la création d’un vêtement destiné aux soldats anglais qui sont envoyés combattre sur le front. Il s’attèle à la tâche avec le souci de créer un vêtement agréable et résistant adapté au combat, il invente alors le trench-coat.
Peu de temps après, Thomas lance également le logo de sa marque, un cavalier revêtu d’une armure. Thomas accole à ce logo, la formule latine Prorsum qui signifie : aller de l’avant.
En 1919, Thomas Burberry est nommé habilleur officiel de la Cour, sur proposition du roi d’Angleterre, Edouard VII.
En 1924, il crée un nouveau coup de maître : il lance le tartan qui deviendra un symbole du textile anglais. En faisant breveter cet imprimé, Thomas réalise un second coup de maitre car ce tissu plait énormément. Or, il en est l’unique fournisseur.
Thomas Burberry rencontra la gloire grâce à une idée révolutionnaire qui lui permit également de changer en profondeur le monde de la mode et fit de l’Angleterre un état reconnu pour la qualité de ses confections ainsi que pour la vitalité de son industrie textile.
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Les créations de Tom Ford naissent de son désir de redonner aux femmes l'envie de prendre soin d'elles, de se trouver belle et d’oser se faire désirer.
Tom Ford né Thomas Carlyle Ford voit le jour le 27 août 1961 dans la ville d’Austin située aux Etats-Unis. Adolescent, il souhaite embrasser la carrière d’acteur. A la fin de ses études secondaires, il prend la décision de partir étudier à New York, dans l’espoir d’y décrocher ses premiers rôles.
Arrivé à New York, Tom Ford intègre l’université de New York au sein de laquelle il étudie l’art. En parallèle, il prend des cours de théâtre et se présente à de nombreux castings. Il parvient à s’imposer dans certains de ces castings, ce qui lui permet de figurer dans quelques spots publicitaires. Cependant, en dépit de ses efforts et de sa persévérance, sa carrière ne décolle pas.
En 1982, Tom tourne peu à peu le dos à son rêve et s’envole pour Los Angeles où il entame un cursus en architecture bioclimatiques à Otis Parsons qu’il poursuit en 1983 au sein de la Parsons School of Design. A la fin de ses études supérieures, Tom effectue un stage au sein de la griffe Chloé. Cette expérience est une révélation pour Tom et le convainc définitivement de s’orienter vers le stylisme et la création de vêtements.
En 1990, Tom est recruté par Gucci qui l’emploi en tant que designer. Au sein de la maison de mode, il est promu directeur artistique et s’emploie alors à présenter des collections qui mettent en avant les standards vestimentaires des créations des années 50. Cette idée lui permet de redynamiser la maison Gucci et de faire table rase de ses difficultés financières passées. Pour ses créations suivantes, Tom s’inspire des codes du porno chic.
En 1998, Il est nommé à la direction artistique de la maison Yves Saint Laurent. Il tente d’appliquer à la maison Yves Saint Laurent la même stratégie que celle qu’il a appliquée avec succès pour Gucci mais il n’y parvient pas. Le succès n’est pas aux rendez-vous.
En 2000, Il est cependant nommé meilleur designer international lors de la cérémonie des Vogue Awards qui se déroule à New York.
En 2002, le Conseil des créateurs de mode américains confère à Tom le titre de meilleur designer.
En 2004, il met un terme à sa collaboration au sein de la maison Gucci. Dans la foulée, Tom Ford quitte également la maison Yves Saint Laurent. Peu de temps après, il intègre Estée Lauder afin de prendre en main la conception d’une gamme de produits cosmétiques.
En 2008, il est contacté pour la confection des costumes de l’acteur Daniel Craig, qui s’apprête à interpréter l’agent secret James Bond dans le film Quantum of Solace. Tom Ford répondra à une commande similaire pour le film Skyfall.
En 2009, il donne une nouvelle chance à ses envies de cinéma. Tom réalise alors le Film intitulé A single man. Le film est un succès et l’acteur principal, Colin Firth voit son interprétation récompensée à la Mostra de Venise.
En 2011, le magazine Times cite Tom à la 28ème place des personnalités les plus influentes dans le monde.
Tom Ford est un provocateur qui ne sait pas faire de concessions et ne souhaite pas en faire afin de ne pas brimer son génie créatif.
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Avec plus de 500 couvertures de magazines à son actif, le retrait de Claudia Schiffer du mannequinat a véritablement annoncé la fin de l’époque des super modèles.
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Claudia Schiffer compte parmi les premiers tops models à avoir fait l’objet d’une importante médiatisation au cours des années 80.
Claudia Schiffer voit le jour le 25 août 1970 dans la ville de Rheinberg située en Allemagne. Enfant, elle se rêve avocate et souhaite intégrer le cabinet d’avocat de son père. Ses plans seront néanmoins contrariés.
En 1987, Claudia est de sortie avec ses amis, lorsqu’un chasseur de tête la découvre dans une boite de nuit de Düsseldorf nommée le Checker’s. Recrutée par l’agence de mannequin Metropolitains models, Claudia s’envole rapidement pour Paris et rencontre immédiatement un grand succès qui lui permet d’entamer une carrière internationale.
En 1988, elle est immortalisée par le photographe Gilles Bensimon qui la shoote pour la une du magazine Elle. L’année suivante, Claudia effectue une série de photos hommage à Brigitte Bardot durant laquelle la ressemblance de Claudia avec l’actrice est mise en avant. La ressemblance entre les deux femmes est si frappante que la diffusion des clichés issus de cette séance photo permettent à Claudia d’être repéré par la marque Guess qui décide d’en faire son égérie.
Ce contrat est une énorme opportunité pour Claudia puisque la campagne publicitaire programmée par la griffe de mode doit faire l’objet d’une diffusion mondiale.
Claudia Schiffer par Steven Meisel
Par la suite, Claudia fait l’objet de nouvelles sollicitations qui l’amènent à défiler aux quatre coins du monde pour les plus grands créateurs et les plus prestigieuses maisons de mode.
Claudia enchaîne également les unes des magazines ainsi que les campagnes publicitaires pour les marques Guess, Vuitton ou Chanel. Claudia est notamment recrutée par Karl Lagerfeld qui en fait l’une de ses égéries. Elle ne s’arrête pas là et défile également pour Yves Saint-Laurent, Versace ou encore Ralph Lauren.
Claudia participe également aux campagnes publicitaires de marques populaires telles que le constructeur automobile Citroën, la marque de cosmétiques L’Oréal ou Pepsi.
En 1994, la carrière de Claudia dans le mannequinat semble toucher à sa fin. Elle tente donc de se reconvertir dans le cinéma. Claudia parvient à rejoindre le casting d’une vingtaine de films mais ne rencontre qu’un succès mitigé dans cette nouvelle carrière.
En 2008, Claudia fait la une de l’édition allemande du magazine Vogue, pour lequel elle est photographiée par Mario Testino.
Claudia devient le premier mannequin à bénéficier de sa statue de cire au sein du musée Grévin. Elle s’est également reconvertie dans un domaine qu’elle affectionne et pratique régulièrement : le fitness. Claudia Schiffer a ainsi lancé de nombreuses vidéos proposant des programmes de remise en forme.
Femme d’affaire redoutable et avisée, elle s’est également engagée dans le lancement d’une chaîne de restaurant nommée Fashion café, qu’elle a ouvert en collaboration avec certaines de ses consœurs, au nombre desquelles comptent les anciens super modèles Naomi Campbell et Elle MacPherson.
Avec plus de 500 couvertures de magazines à son actif, le retrait de Claudia Schiffer du mannequinat a véritablement annoncé la fin de l’époque des super modèles.
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