Biographie : qui est Peggy Moffit ?

Dis Mademoiselle Grenade, qui est Peggy Moffit ?

Dis Mademoiselle Grenade, qui est Peggy Moffit ?

Biographie : qui est Peggy Moffit ?

 

L’originalité et l’anti-conformisme auraient pu être le leitmotiv de Peggy qui refusa de se cantonner au monde de la mode et su prouver que la beauté n’était pas son unique talent. 

Peggy Moffitt, née Margaret Anne Moffit voit le jour le 14 mai 1940 à Los Angeles, en Californie. Peggy débute sa carrière de mannequin au cours des années 50.

En 1955, la carrière de Peggy prend un nouveau tournant. Elle souhaite devenir actrice et débute cette nouvelle carrière grâce à un rôle au sein du film réalisé par Norman Taurog intitulé You’re Never Too Young et baptisé Un pitre au pensionnat dans sa version française. Elle y joue un petit rôle aux côtés d’un binôme d’acteur comique composé de Jerry Lewis et de Dean Martin. Ces derniers sont d’ores et déjà des acteurs célèbres. C’est donc sans surprise que ce film remporte un vrai succès et cartonne au box-office.

Pour Peggy, l’impact de ce film sur sa carrière est plus mitigé car elle n’y jouait pas un grand rôle. Ce film ne sera pas son dernier puisque les années suivantes, Peggy enchaine les rôles dans de nombreux films au nombre desquels on note Meet Me in Las Vegas en 1956, Senior Prom en 1958 ou encore Basic Black en 1967, qui fut le dernier film dans lequel elle joua.

En 1960, Peggy épousa le photographe William Claxton dont elle eut un unique fils nommé Christopher. Durant les années 60, Peggy fait la rencontre du styliste Rudi Gernreich. Cette rencontre impactera le reste de sa carrière.

Peggy et son mari entament avec Rudi, une collaboration qui s’avèrera porteuse. Ces trois-là ne se quitteront plus tout à fait. Peggy deviendra véritablement la muse de Rudi. Lorsqu’elle s’exprimera quelques années plus tard sur cette collaboration, Peggy avouera que Rudi possédait une réelle capacité pour catalyser son énergie, l’inciter à donner le meilleur d’elle-même.

La décennie 60 est également celle durant laquelle Peggy entend affirmer et travailler son style afin de créer sa propre signature. C’est notamment pour répondre à cet objectif que Peggy adopte alors une coupe de cheveux particulière, elle arbore alors une coupe de cheveux courte et asymétrique. C’est le coiffeur Vidal Sassoon qui procède à cette coupe de cheveux, tout comme il le fera en 1961 pour le mannequin Grace Coddington.

Peggy féminise son nouveau style en adoptant de faux cils. Elle se plait également à maquiller son visage de façon élaborée et stylisée, à l’image des personnages issu du théâtre japonais traditionnel nommé Kabuki en usant d’une base composée essentiellement d’une poudre blanche de riz sur laquelle elle dessine des lignes destinées à accentuer ses expressions et à extérioriser ses émotions.

Ce nouveau style contribuera à sa renommée et fera d’elle une véritable icône du monde de la mode. Peggy inspire également la pop culture puisque le groupe de musique The Handcuffs n’hésitèrent pas à composer une chanson éponyme afin de lui rendre hommage.

 

En octobre 2008, Peggy est affecté par le décès de son mari. Le nom de Peggy demeurera associé aux photos sur lesquelles elle pose dans les monokinis dessinés par son ami Rudi en 1962 et qui contribuent à cultiver l’image rebelle que l’on se fait de ce mannequin si singulier.

 

Laissez un commentaire

* Champs obligatoires

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être affichés