Renée Simonsen, le visage des années 80

Renée Simonsen, le visage des années 80

Renée Simonsen, le visage des années 80

 

A toutes les époques, la mode a eu ses égéries, ses femmes qui incarnaient les canons de beauté. Dans les années 80, plusieurs mannequins se sont disputés ce titre. Peut-être que vous ne connaissez pas la Danoise Renée Simonsen, qui s’est lancée dans le mannequinat avec l’espoir de gagner un peu d’argent de poche pour financer ses études, et qui a terminé en couverture de tous les magazines les plus prestigieux du monde.

Renée Simonsen : de Aarhus à New-York, du mannequinat à la psychologie pour enfants

 

C’est une histoire digne d’un film. Renée Simonsen a trouvé un petit boulot pour s’offrir l’université. En 1981, elle est caissière, dans un supermarché, lorsqu’elle est remarquée. Quelques photographies et concours plus tard, elle se lance dans le mannequinat avec l’espoir de financer ses études. Tout s’enchaine alors. Dès 1982, elle est retenue pour le concours Supermodel of the World, qu’elle remporte en août. Elle avait auparavant remporté un autre concours au Danemark, baptisé « Face of the 80’s », littéralement « le visage des années 80 ». Fin 1982, elle fait déjà la couverture de l’édition Américaine de Vogue. 

Dès le début de l’année 1983, elle devient le mannequin à l’ascension la plus fulgurante. Magazines mais aussi publicités télévisées s’arrachent ce visage « emblématique » des années 80. Oui, car cette blonde aux yeux bleus qui ne peut nier ses origines Nordiques incarne la femme des années 80. Une bouche pulpeuse, des yeux de chat, une taille 38 avec un physique bien balancé. Les couturiers aimaient l’habiller de robes longues et cintrées, d’ensembles chics et élégants, composés d’un top et d’une jupe, ou encore de combinaisons intégrales. 

 

Renée Simonsen, le mannequin anti star-system

 

Dès 1989, à l’âge de 24 ans, Renée Simonsen prend ses distances avec la mode. Elle se consacre alors au journalisme, et deviendra pendant une courte période rédactrice en chef d’un magazine féminin. C’est ensuite vers la psychologie pour enfants qu’elle se tourne. Elle qui fut un mannequin au succès international, avec une vie trépidante à New York, décide de revenir près des siens, à Aarhus, au Danemark. Très à l’écoute de ses besoins, elle partira même faire une retraite spirituelle de 4 mois au début des années 90 pour faire un point sur son couple, ses envies, ses projets. Renée Simonsen n’a jamais émis de regrets au sujet de cette carrière de top model, bien au contraire. 

On aime chez elle son approche assumée et déterminée, et sa capacité à ne pas se laisser dicter ses choix. « Je ne peux pas dire qu’être mannequin est un métier difficile, mais c’est un métier usant. Au début, je trouvais que c’était amusant, mais à la fin, j’en avais marre des gens qui me touchent, qui ont leurs mains dans mes cheveux, arrangent mon visage... Quand les gens vous payent 10 000 dollars par jour, ils vous possèdent. Cela m’a fatiguée, car je ne veux être la propriété de personne ». Récemment, après les défiles de mode qui mettaient en avant sa silhouette, c’est pour des produits de beauté que Renée Simonsen a prêté son visage (Biotherm, Clarins, etc.).

 

 

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