Définitions des mots de la mode : la lettre K

Définitions des mots de la mode : la lettre K

Définitions des mots de la mode : la lettre K

Kabig, kasha, knicker... l’univers de la mode est vaste et fourmille de mots bizarres, de termes spécifiques.Mais rassurez-vous, Mademoiselle Grenade vous propose un lexique fashion qui vous aidera à comprendre le langage de la mode qui, pour certaines personnes peut parfois sembler un peu trop complexe. Grâce à ce glossaire et aux définitions qu’il contient,  la mode n’aura bientôt plus de secrets pour vous.

Cliquez sur une lettre pour obtenir la liste de tous les termes fashion qui commencent par cette lettre.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

La lettre K

KABIG : Le Kabic (ou Kabig) est une veste très proche du Duffle-coat dont elle possède la coupe droite, la capuche, l’empiècement dans le haut du dos et les boutons-olives ou les cornes. Sa particularité réside néanmoins dans plusieurs détails de fabrication : Une laine tissée très serrée afin de rendre le vêtement imperméable, des ailettes au niveau des épaules qui évitent le ruissellement de l’eau et sa poche manchon qui garnit son devant et permet d’abriter les deux mains. Dans certains cas, le kabig présente une finition crantée de ses bords qui évitent ainsi l’usure du vêtement. Ainsi, même s’il ressemble au Duffel-coat anglais, le Kabig ne peut être parfaitement confondu avec son cousin britannique. Aujourd’hui, nombreux sont les Bretons qui adoptent ce vêtement symbole de leur identité régionale.

KAKI : Pantalon sportwear qui se caractérise par sa matière en coton de couleur kaki.

KASHA : Tissu très fin et soyeux composé d’un mélange de laine et de poils de chèvre. Il fut pour la première fois à la mode dans les années 1920.

KEFFIEH : A la base, ce foulard était utilisé pour protéger les bédouins des intempéries (vent, soleil…) et des éléments (sable) dans le désert. Le keffieh est devenu un accessoire fashion sous l’impulsion de certains créateurs, et les fashionistas (filles et garçons confondus) se sont emparés de cette tendance sans se soucier du symbole de la résistance palestinienne que le keffieh représente également.

KHAKI : voir chino

KILT : Jupe portefeuille plissée dans le dos et sur les côtés, et dont les deux pans qui se rabattent et se croisent sur le devant sont plats. En tant que vêtement de mode féminine, le kilt a du succès depuis les années 1940 et plus particulièrement dans les années 1970 où il faisait partie de la panoplie vestimentaire féminine Ivy League et Preppy.

KIMONO : A mi-chemin entre la robe et le manteau, ce vêtement traditionnel japonais se caractérise par des manches rectangulaires amples et une forme en T qui s’attache et se cintre à la taille au moyen d’une ceinture qui porte le nom de « Obi ». Dans le milieu de la mode, le kimono commença à avoir du succès à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. On le portait principalement en fin d’après-midi. Ses longues lignes fluides furent souvent imitées dans les costumes des films hollywoodiens des années 1930. Pendant tout le XXème siècle, la forme du kimono fut celle retenue pour les robes de chambre.

KNICKER : Pantalon droit dont les jambes, légèrement bouffantes, descendent jusqu’au-dessous du genou et sont resserrées dans le bas par une patte de boutonnage, une bande élastique, une patte de serrage, etc. Initialement porté par les hommes, il est adopté dès la fin du XIXème siècle dans les tenues sportives féminines et est généralement associé à une veste Norfolk. Sous l’influence d’Yves Saint Laurent, le knicker revient au goût du jour dans les années 1960 et 1970.

KOSODE : Robe japonaise traditionnelle portée à la fois comme sous-vêtement et comme vêtement de dessus et aussi bien par les hommes que par les femmes. Le sens littéral du mot kosode est « petite manche » ce qui se réfère à l’ouverture de sa manche. Le kosode possède une coupe en T, une coupe plus lâche que le kimono et se décline en plusieurs longueurs. Comme le kimono, le kosode s’ attache et se cintre au moyen d’un Obi (ceinture) mais qui est considérablement plus petite que sur les kimono modernes. Souvent porté, par les hommes, avec une jupe-culotte plissée appelée hakama, le kosode et porté par les femmes avec un naga-bakama (très long hakama). Avec le temps, le kosode a évolué et est produit dans une grande variété de styles, de motifs et de tissus.

KURTA : Originaire du Moyen-Orient et d’Inde, la Kurta est une chemise ample ou tunique à manches longues dont l’encolure ras du cou est fendue sur le milieu du devant. Elle est portée aussi bien au quotidien que pour des tenues plus habillées et est adopté par les hommes comme par les femmes. Sa coupe est généralement simple : Des manches droites, sans rétrécissement aux poignets et les pièces du devant et du dos sont également rectangulaire. Pour offrir à celui ou celle qui la porte une certaine aisance la kurta présente des fentes d’une vingtaine de centimètres sur les côtés. Si sa coupe est simple, elle peut se parer de traitement décoratifs très complexes sur les bords de l’encolure, sur les fentes d’aisance, au bas des manches ou sur la base. Très à la mode dans les années 1970 et 1960 durant le mouvement hippie, la kurta fait de temps à autre une brève apparition dans les dressing notamment en Grande-Bretagne.

K-WAY® : Initialement nommé « en-cas » ou « en-K » pour signifier que ce coupe-vent était indispensable « en cas de pluie », le K-way fut créé par Léon-Claude Duhamel en 1965, à Paris. Ce coupe vent se caractérise par une matière en nylon, une capuche, des ouvertures resserrées par un élastique ou un lien coulissant et sa conception qui permet de le plier et de le glisser dans une petite poche que l’on peut accrocher autour de la taille.

 

 

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